Economie de l’innovation de Dominique Guellec
I – L’auteurDominique Guellec est économiste dans une organisation internationale. Il a déjà manifesté sa rigueur scientifique et ses talents pédagogique dans Les Nouvelles théorie de la croissance, publié dans la collection « Repères » en collaboration avec Pierre Ralle.Il travail comme économiste de l’OCDE (Organisation de Coopération et deDéveloppement Economiques), dans Division des Analyses de L’Observatoire des Sciences et des Techniques (OST) et il est enseignant à Université Paris IX Dauphine et Administrateur OCDE.
La question principal est simplement :Quelle est l’impact de l’innovation de point de vue d’économie ?
II – Postulat
Un postulat de base met l’accent sur l’innovation comme un processus continu. Si on n’investit pasassez dans le progrès technique, on tombe dans la récession économique.
III – Hypothèses
L’innovation technologique doit devenir le moteur de l’économie. Elle est directement liée avec les investissements, mais aussi avec la revenue, la croissance et l’embouche. Une hypothèse est qu’une structure bonne interne de l’entreprise est la base de tout.
Une autre hypothèse préalable est que lesinnovations doivent être autofinancées. Sinon il faut construire les systèmes de support des petites boites innovantes qui ont un spécifique savoir-faire mais ils n’ont accès aux réserves liquides nécessaires.Une hypothèse liée est que les organes d’état doivent être impliqués dans le procès d’aide et protection de firmes innovantes et les inventaires mêmes.Une conséquence naturelle est la mondialisationde ces systèmes et organisations.
IV – Résumé
IntroductionRelations entre mécanismes économiques, d’une part, et innovation technologique d’autre part.
Quelle est l’influence de la technologie sur la compétitivité des pays?
Quelle est l’influence sur la croissance du revenu?
Quelle est l’influence sur l’emploi et sur la demande de qualification de la main d’œuvre?
Quelle estl’influence sur l’environnement et sur les structures de marché?
De l’autre coté l’économie de l’innovation s’intéresse de ses déterminants économiques:
Quelles sont les sources de l’innovation?
Quelle est l’influence sur le changement technique, de la demande, des structures de marché du commerce international?
Que peut faire éventuellement le gouvernement pour encourager un progrèstechnique qui bénéficie à la société, compte tenu de l’ensemble des mécanismes économiques identifiés?
Depuis le travail de Schumpeter on distingue trois stades dans le processus du changement technique
l’invention – l’innovation – la diffusion.
Cette division est assez simple, mais les relations entre les phases sont complexes et chacun influence les autres. Puis on peut distinguer trois façonsde l’influence d’une innovation technologique sur: les matériels, les ressources humaines ou les méthodes du travail. Ainsi que le processus de mondialisation a encore beaucoup de travail à faire, on peut diviser les innovations à innovations globales et locales. Les premières influencent toute l’économie, les autres ont l’impact que pour une firme ou une entité restreinte.
On trouve deuxapproches dans la théorie d’économie de l’innovation: l’approche économique dominante, dite néoclassique, et l’approche alternative développée depuis la fin des années soixante-dix autour de la « théorie évolutionniste » inspiré par les travaux de Schumpeter. La première approche est caractérisée par effort rationnel de maximiser une fonction d’utilité ou revenu, donc les innovations viennent dans le titred’en retirer un certain bénéfice. Dans la théorie évolutionniste les agents ne sont plus parfaitement rationnels, c’est à dire que les prix ne coordonnent pas totalement les actions. Les risques, qui sont dans la théorie néoclassique probabilisable, sont ici remplacés par l’incertitude non probabilisable. Les calculs deviennent donc théoriquement insolubles. La chance plus que le calcul…