Éducation purement livresque

Série 1 Culture générale

Introduction
Comme chez Rabelais, l’éducation est pour Montaigne le moyen de réaliser la nature humaine. Les deux prônent l’éducation contre l’instruction, l’acquisition d’un savoir utile et maîtrisé contre un savoir imposé et mal digéré. Dans les Essais, dans le chapitre de l’Education, Montaigne dénonce ce qu’il appelle l’éducation purement livresque, c’est-à-direqui ne consiste pour l’élève qu’à savoir par cœur ses leçons sans jamais chercher à les comprendre, « Fâcheuse éducation qu’une éducation purement livresque ». Ce type d’éducation comporte des dangers, il est possible de faire son éducation ailleurs que dans les livres. Aujourd’hui, avec les nouveaux moyens de communication et d’information, l’éducation pourrait aussi bien se faire par l’Internet.Développement
1ère partie :
Une éducation qui ne serait qu’un pur récit des livres et des manuels scolaires n’aurait pour ainsi dire aucune vocation d’apprentissage ni de compréhension. Par conséquent, si un élève connaît sa leçon par cœur, cela ne veut pas dire qu’il la comprenne pour autant.
Cette éducation ne repose que sur la mémoire et non sur la nécessité qu’il y a pour l’élève decomprendre ce qu’il apprend et la nécessité aussi d’en jouir. Et donc, au final, être au même niveau qu’une personne n’ayant pas reçu d’éducation.
Un autre des dangers possibles pour l’élève est l’isolement et l’enfermement. Le professeur, au travers des livres, apprend à l’élève des pensées et non à avoir sa propre pensée ou tout simplement à penser. L’élève ne développera pas d’ouverture d’espritpar un tel apprentissage et sera cloisonner dans une façon de penser celle des auteurs des livres et du professeur.
Ce type d’éducation a aussi pour danger ne donner accès à peu de diversité de savoir et peu de multiplicité des formes d’expérience. Le monde livresque n’est évidemment pas le seul à enrichir l’intelligence. L’élève peut apprendre ailleurs que dans les livres.

2ème partie :L’éducation de l’élève commence d’abord par celle de sa famille. Pour les artisans, il y a un transfert de savoir-faire et de savoirs « de père en fils ». Ce schéma se voit dans les entreprises familiales, la prospérité et la vie de l’entreprise est ainsi assurée. Mais ce n’est pas le seul type de situation qui apporte plus que les livres, l’aide à faire les devoirs, faire réviser, est une autre méthoded’apprentissage que les parents peuvent apporter à leurs enfants.
Les voyages en famille ou avec l’école et les sorties tel que musée, fabriques, châteaux peuvent aussi être un autre moyen d’apprentissage. Le plus intéressant est que l’élève apprend sans s’en rendre compte et donc de ne pas trouver ça ennuyeux. Cette méthode éveille aussi la curiosité de l’élève et pose même des questions, l’élèves’intéresse par lui-même à ce qu’il est entrain d’apprendre.
Une place plus importante devrait être aussi donnée à l’apprentissage sur le terrain. Pour les enfants, il serait possible de commencer par les travaux manuels dont la valeur éducative est souvent méconnue. Pour les adolescents, plus de stages et de travaux pratiques en classe aideraient l’élève à développer des aptitudes et non pas secontenter seulement d’acquérir un simple contenu intellectuel. Ces expériences terrains vont leur permettre de voir une application direct de ce qui a pu être lu dans les livres. Cette méthode d’apprentissage facilitera la compréhension de l’élève et lui donnera du plaisir à apprendre, chose qui ne l’est pas avec une éducation purement livresque.

3ème partie :
Aujourd’hui, on peut constater quedepuis de nombreuses années la société tente de chercher une solution aux problèmes liés à l’éducation. Quel serait le meilleur moyen pédagogique ? Quelle serait la solution pour permettre aux élèves de s’intéresser à ce qu’on leur enseigne ?
Aujourd’hui, Internet pourrait être cette solution. En effet, l’espace de l’école n’est pas le seul à enrichir l’intelligence, l’élève doit être…