Egalite

Depuis le début du XIXème siècle, nombreux sont les mouvements sociaux qui réclamaient une justice de traitements pour tous les hommes. Un principe d’égalité qui très vite pris une ampleur mondial, quelque soit le continent, le dernier siècle à mis en avant un certains nombre de protestations que se soit par des manifestations, des grèves ou même des mouvements plus massifs dénonçantl’apartheid, l’égalité des noirs américains ou encore pour un Tibet libre. Bien que le premier article de la déclaration universelle des droits de l’homme énonce que « Tous les hommes naissent et demeurent libre et égaux en droits », quand est-il de cette affirmation aujourd’hui ? Cette notion est-elle devenue une vérité reconnue, ou n’était-elle qu’une douce utopie née de la contestation d’un régimemonarchique ?

Il est vrai que l’idée d’égalité semble appartenir aux temps des Lumières, à une époque où on pensait que tous les hommes devaient se tenir sur un pied d’égalité. Aujourd’hui, force est de constater que l’équité n’est pas respectée dans biens des domaines que se soit au niveau des hommes dans une notion globale ou que se soit au niveau du sexe (les inégalités hommes – femmes sontégalement à prendre en compte). L’égalité des sexes, thème récurant de l’actualité, est actuellement encore mis en avant : à travail égal, salaire inéquitable, les femmes dans la majorité des exemples ne perçoivent pas une rémunération aussi importante qu’un un homme occupant les mêmes fonctions et ayant des critères (diplômes, ancienneté, âge…) identiques. Répondant probablement à des préjugés d’uneautre époque, les femmes doivent fréquemment faire preuve de beaucoup plus de motivation et d’obstination pour que l’on reconnaisse et récompenses leurs efforts. Relégué à leur rôle de mère au foyer, aimante et charmante, élevant les enfants pendant que le père de famille s’occupe de subvenir aux besoins du foyer, la société n’a pas pris en compte les changements brutaux et rapides qui se sontopérés. Allongement des études, accès à des fonctions d’encadrement, de direction, autonomie financière, les femmes ont leur premier enfant plus tard… tous ces changements ont imposé une modification que les sociétés n’ont pas sues (ou voulues) anticiper. De ce fait les écarts se creusent, les inégalités grandissent et les femmes réclament justice. Il en va de même pour les inégalités scolaires. Tousles enfants doivent se soumettre au principe suivant : « L’école est gratuite, laïque et obligatoire » on peut donc supposer que chacun à sa chance, mais si on fait abstraction de l’enseignement dispensé jusqu’à 16 ans, très vite les écarts se creusent. L’accès aux grandes écoles réputé est couteux, les études longues nécessitent un financement spécifique, sans oublier les préjugés qui flottent audessus des élèves issus d’établissement scolaire sensible classés en Zone d’Education Prioritaire (ZEP). Pourquoi a-t-il fallu stigmatiser certains élèves ? Cette « étiquette » ZEP ne plaide pas en la faveur des candidats aux grandes écoles aspirant à des métiers nécessitant un apprentissage long et difficile. Aussi les politiques ont-ils du intervenir en obligeant les grandes écoles à accepterun quota d’élèves issus des ZEP et pour lesquels des aides sont accordées pour leur permettre de fiancer leurs études. Mais ce déséquilibre ne s’arrête pas là, il se poursuit également dans la recherche d’emploi. Dans ce vivier de jeunes diplômés, nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à trouver un poste, du fait de leurs origines scolaires. A ceci s’ajoute également les préjugés et lescritères de sélection qui échappent à toutes logiques et entrent dans l’illégalité pour certains d’entre eux (l’âge, l’apparence, l’origine ethnique…) pour limiter cette différenciation à l’embauche, le législateur a bien tenter de proposer un CV anonyme pour que la discrimination au faciès ne soit plus utilisés.

Mais comment considérer cette idée ? Sommes nous tous égaux mais seulement dans…