Entreprises familiales

ÉTUDE 2007

L’entreprise familiale :
une entreprise décidément pas comme les autres
KPMG ENTREPRISES

Édito
KPMG Entreprises, le département dédié aux PME de KPMG a le plaisir de présenter sa nouvelle étude réalisée sur les entreprises familiales françaises non cotées. Cette étude demandée par le Medef avait pour objectif d’identifier et de quantifier les caractéristiques propres à cesentreprises et de les comparer, en termes de performance, aux autres PME et aux sociétés cotées du SBF 250. La réponse est claire : l’entreprise familiale est particulièrement performante et “elle n’est décidément pas comme les autres”. Cette entreprise “au capital patient” comme nous aimons l’appeler a au moins six points majeurs qui la distinguent des autres et que nous présentons en détail dansce document. Cependant, compte tenu de ses spécificités, elle doit faire face à des risques non négligeables qu’il faudra maîtriser à court et moyen termes. Ce tissu économique mérite une attention particulière car il est créateur d’emplois et de richesses et constitue un enjeu majeur pour la bonne santé de notre économie nationale. Je vous souhaite une bonne lecture et vous laisse découvrir ceportrait de nos PME de famille.

Jacky Lintignat
Directeur Général – Responsable de KPMG Entreprises

Sommaire
Présentation de l’étude Méthodologie L’entreprise familiale : un capital patient Qui sont-elles ? Des capitaux propres faibles qui se renforcent L’entreprise familiale recourt peu à l’emprunt Une politique d’investissements matériels récurrents Un chiffre d’affaires en croissance Uneentreprise fortement créatrice d’emplois Une logique de développement durable L’entreprise familiale : un patrimoine que l’on pérennise Conclusions p. 5 p. 6 p. 7 p. 8 p. 14 p. 15 p. 16 p. 19 p. 23 p. 27

p. 38 p. 41



Présentation de l’étude
• L’entreprise familiale représente selon les pays 70% à 90% des entreprises actives dans l’économie. Rafaël La Porta, professeur de Finance àHarvard, disait à ce sujet “Il est surprenant de constater que la forme de contrôle la plus présente dans le monde n’est pas celle des banques ou des autres entreprises mais la famille”. • Différents indices (notamment ceux de Crédit Suisse et ODDO) ont montré que les actions soumises à une influence familiale ont “surperformé” en moyenne de 8% par an dans leur domaine respectif en Europe depuisplus de 10 ans. • Certains expliquent cette “surperformance” par un management axé sur le long terme, une meilleure adéquation entre les intérêts du management et ceux des actionnaires, une concentration sur les activités de base… Qu’en est-il réellement ? • Sans parler de “surperformance”, KPMG a observé 240 entreprises familiales pour comprendre d’où venait leur performance.

EntrepriseProduction Profit Concurrence

Famille
Confiance Stabilité Sécurité

Actionnariat
Retour sur investissements Gestion des risques Rentabilité

Cette structure est à la fois groupement d’actionnaires, d’entreprises et de familles, ce que Taguiri et Davis, professeurs à Harvard, ont représenté sous forme de 3 cercles, correspondant à 3 univers souvent contradictoires.



Méthodologie
• Pourréaliser cette étude, les consultants de KPMG se sont fondés sur un panel de 3 600 entreprises respectant les caractéristiques suivantes : chiffre d’affaires compris entre 7,5 millions € et 100 millions €, entreprise créée avant 1995 et famille fondatrice détenant au moins 33% du capital. • 240 entreprises représentatives de cet échantillon ont été interrogées par des consultants expérimentés de KPMGEntreprises – Stratégies Management. L’enquête a été menée sous la forme d’entretiens en face à face (1/3 des personnes interrogées) et d’entretiens téléphoniques durant le premier semestre 2007.
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Les personnes interrogées : Dirigeant, Président, Directeur général ou gérant. Les 3 thèmes abordés : – Qu’est ce qu’une entreprise familiale, les typologies et le mode de gouvernance ? – Que…