Francoise belanger

Dans le drame Jour après jour, Françoise Loranger se sert des personnages féminins pour nous introduire dans un espace ou ce qui arrive s’inscrit dans une routine préétablie. Les trois filles et la mère (Berthe) habitent à Montréal à 1930, Cette date est très importante dans l’histoire parce que cela nous aide à comprendre qu’il s’agit d’une famille de classe moyenne qui a dû se serrer leceinture en raison de la crise qui a affecté le rythme de vie de tous les peuples du monde, surtout les Nord-Américains.On peut se rendre compre que ces quatre femmes vivent une vie routinière. Berthe s’obsède avec la radio ou d’autres appareils, par exemple, ses filles. Parce que c’est clair comme l s polluée que pour Berthe ses filles sont des objets sans aucun autre but dans la vie que de continuer,jour après jour, à jouer le jeu de l’enfermement dans cette maison isolée du reste du monde.
Berthe est un personnage très fort, elle contrôle son environnement, cette femme blesse émotionnellement a ces filles d’une manière consciente et constante. Berthe, qui est au téléphone, a déjà un long discours préparé, muni de toute sorte d’excuses pour expliquer les raisons pour lesquelles ses fillesne se sont pas encore mariées, même si elles ont dépassé la moitié de la vingtaine. . Après avoir raccroché Berthe et ses autres deux filles se moquent de l’histoire que la vieille matante vient de les raconter au téléphone et méprisent la fille qui veut marier le fils d’un croque-mort. Voilà leur arme de destruction massive, le médicament qui est devenu leur drogue : la moquerie.
Le bonheur (lepropre et celles de ses copains de demeure) est pour ces femmes les pires des pêchés. Elles sont capables d’aimer (pathologiquement?) les autres trois membres de sa famille, et pas une autre personne, mais en même temps, les quatre personnages principaux alternent entre deux attitudes envers les autres : celle du bourreau, ou celle de la victime. Quand le téléphone sonne, et elles reçoiventl’information du mariage de leur cousine, elles deviennent toutes des victimes, et se mettent en mode défense. Ça fait partie de leur agrément, Jour après jour pourrait bien s’appeler Jouer après jouer. Le mode défense et le mode attaque sont juste des divertimentos. Satiriser les autres et leurs opinions jouent un rôle principal dans la vie de ces ermites. Reflex d’un certain parti de la société, lesquatre femmes ironisent sur la vie de tout le monde, en ayant une peur cachée qui est évidente : que le monde parle d’elles. La lutte contre les hommes qui ont entamé mérite un chapitre appart, mais on pourrait donner un bel exemple : Jeanine a quitté une relation avec une avocate, parce que selon sa mère et sa sœur il avait les oreilles trop grandes et un nez trop petit. Cette idée de ridiculiserles prétendants engendrera la chute de l’histoire, et même à risque de se répéter, il faut dire que Jeanine ne va pas y être parce qu’elle à déjà vécu tout ça.
Blanche sait quand le téléphone sonne, que l’appel n’est pas pour elle, parce qu’elle attend une personne et pas un appel. Elle fait les cent pas, comme un prisonnier dans sa cellule, comme si elle était en train de planifier une fuguequi n’aurait lieu jamais. Blanche veux être choisie par Georges. Lucienne croit que Georges l’aime, mais Blanche sait que c’est elle l’aimé. Elle sait d’une façon qu’à moment donné l’homme va déclarer son amour publiquement. C’est peut-être une autre raison pour laquelle elle fait les cent pas : elle sait que Georges va a arriver d’un moment à l’autre, et elle accepter sa proposition et partird’ici, arrêter de jouer après jouer, abandonner sa famille, et tout ce qu’elle connaît de la vie. Ou bien, elle doit tuer ses espoirs, comme le maître qui doit euthanasier son chien qui chape trop, afin de continuer à vivre dans le même quartier. Ce n’est pas un moment facile dans la vie de ce personnage.
Georges donne à la pièce un balance naturel; lui c’est le contrepoids de cette histoire….