[pic]Centre Tabyeen
Beyrouth
En
Collaboration avec I.E.F.A
Formation à l’approche systémique
Et à la thérapie familiale
Bruxelles
5ème session
Formation à la thérapie familiale systémique au liban.
Compte rendu préparé par
Layal achkar
2011
Bilan d’acquisition sur le plan théorique et pratique suite à la formation : approche systémique et psychothérapiefamiliale.
(5ème session)
Au premier abord de notre formation au centre tabyeen, à Beyrouth, nous avons été amenés à découvrir des théories déjà abordées avec Professeur Makké (modèle analytico-systémique en psychothérapie) mais présentées sous un nouvel aspect par les formateurs belges.
Répondant à notre motivation, la nouveauté belge se manifeste sous des formes d’animation, desimulation, de sculpting, d’homéostasie et d’application cybernétique…, choses originelles pour nous en tant que futurs thérapeutes libanais.
Cependant un bref aperçu sur l’école Palo Alto demeure nécessaire afin de mieux mettre en relief l’importance de son rôle dans notre formation :
Côté Théorique :
L’école dite de Palo Alto, en Californie, et la thérapeutique qu’elle a mise en œuvre ausein du Mental Research Institute (appelée aussi «analyse systémique» ou «thérapie familiale», mais en un sens assez précis) se caractérisent, spécialement au regard de la psychanalyse européenne, par une relative indifférence vis-à-vis de l’approche théorique de la névrose et de la psychose au profit de l’approche pratique des interactions sociales dans lesquelles s’inscrivent telle ou tellepathologie individuelle.
Mais la pratique thérapeutique du Mental Research Institute se veut aussi éloignée du behaviorisme et de la théorie du schéma stimulus-réponse que d’un humanisme psychosociologique bien représenté aux États-Unis par la non-directivité de Carl Rogers. Pour l’école de Palo Alto, l’apprentissage et le développement d’un être humain ne peuvent se réduire à un simpleconditionnement (si complexe soit-il): il s’agirait plutôt d’une interprétation progressive dans un système d’interrelations, d’abord familial.
Dans un premier temps, une approche théorique des nouveaux concepts développés par les animateurs s’avère indispensable afin de mieux mettre en place leur caractère profond qui nous échappait auparavant.
Le système :
Une première question posée estcelle de la théorie du système qui est selon Hall et Fagen[1] «un ensemble d’objets et les relations entre ces objets et leurs attributs». Dans cette définition, les objets sont les composants ou éléments du système, les attributs sont les propriétés des objets et les relations, ce qui fait tenir ensemble le système. Ces auteurs soulignent un peu plus loin, qu’en fin de compte, tout objet estspécifié par ses attributs. Si donc les «objets» sont des êtres humains, les attributs qui permettent de les identifier dans le système sont leurs comportements de communication.
La communication :
La communication qui nous intéresse est celle qui intègre le comportement que l’on considère généralement comme symptomatique d’une maladie mentale. La communication pathologique, c’est lorsqu’il y aun décalage entre le haut et le bas, dans une situation où s’impose un inversement de complémentarité dans la disposition du couple : c’est l’exemple d’une mère qui s’occupe durant une vingtaine d’années des ses enfants et le père travaille, puis ce rôle se voit inversé après cette période quand le père se voit obligé de rester à la maison et la mère devant reprendre des études. Cependant,l’impossibilité de ne pas communiquer constitue parfois une communication en elle-même, tel le cas des schizophrènes. Se présentant sous de différents types, les communications peuvent être : linéaire, circulaire, symétrique et analogique. Ces types doivent être bien maitrisés par le psychothérapeute afin de mieux cerner et comprendre le comportement des patients.
La communication paradoxale…