Hubo un tiempo

Rapport d’interaction

A- Justification du besoin d’aide psychologique

Madame L., 81 ans a été admise aux urgences de l’hôpital Notre Dame pour insuffisance respiratoire, détérioration del’état général, confusion et troubles de l’élocution.
Après examens de laboratoire, le diagnostic d’intoxication médicamenteuse d’origine iatrogène a été posé.
En effet, Me L. ayant des antécédentsmédicaux de maladies cardiovasculaires artériosclérosentes, d’hypertension artérielle, d’œdème aigu des poumons, de maladies pulmonaires occlusives constrictives, d’accidents cardiovasculaires, dedyslipidémie, d’ostéroporose, d’hématome thoracique gauche, de sténose pylorique, d’épilepsie, reçoit beaucoup de médicaments. Il paraît qu’elle ait eu des doses trop rapprochées, ce qui serait à l’originede son intoxication.
De plus elle souffre d’une baisse importante de l’acuité visuelle au niveau des deux yeux, ce qui l’handicape davantage dans ses activités tant de la vie quotidienne quedomestique.
Me L a vécu seule à son domicile jusqu’à l’âge de 71 ans. Depuis dix ans, elle habite chez sa fille et son gendre. Ils ont toujours eu de bonnes relations basées selon elle sur lerespect mutuel et beaucoup d’amour partagé.
Cependant, il y a trois mois, sa fille s’est retrouvée en état d’épuisement et a sollicité de l’aide auprès d’un centre d’hébergement pour prendre unrépit.
Me L. a très mal supporté ce séjour, malgré le fait qu’elle comprenne sa démarche et la trouve juste. Elle l’a vécu comme «une déchirure, un abandon, un rejet.» Elle a refusé de s’alimenter cequi a entraîné une détérioration de son état général, avec augmentation des risques de chute.
Jumelé à tout cela un état dépressif qui se manifeste par des pleurs, de l’anxiété, de la tristesseet de l’isolement.
A son congé elle sera placée dans un centre d’hébergement, ce qui exacerbe son angoisse. Elle craint dit-elle «de ne pas s’y plaire là bas, de s’ennuyer,» d’autant plus…