Premièrement, nous verrons que certains pays dont le régime est plus ou moins autoritaire exercent un certain contrôle sur la Toile. Ainsi, nous verrons pourquoi il y a des contrôles puis nousverrons quels sont ces moyens de contrôle avant d’étudier les peines encourues.
D’abord, les raisons qui poussent à exercer un contrôle sont parfois les mêmes. En effet, en Chine les autorités suiventavec attention les évolutions technologiques pour s’assurer qu’aucune n’ouvre une fenêtre sur l’expression libre. C’est d’ailleurs cette dernière raison, « l’expression libre » qui pousse la plupart despays ayants un régime autoritaire à exercer ce contrôle. Cela sert également à limiter la divulgation d’informations : à Cuba, les journalistes in dépendants n’ont pas le droit d’accéder à Internet.De plus, certains Etats ont peur des soulèvements politiques et de la démocratisation de leur régime, comme en Ouzbékistan où le contrôle Internet s’est raidi depuis la répression sanglante desmanifestations pro démocratiques d’Andijan, en mai 2005. Aussi, en Iran les censeurs semblent avoir concentrés leurs efforts sur les publications des droits de la femme depuis l’été 2006.
Ensuite, lescontrôles Internet sont nombreux et variés. Il y a le filtrage des sites d’opposition politique. Ce système est utilisé en Chine qui est le pays le plus avancé en matière de filtrage Internet, mais aussien Tunisie (filtré par la police) où il est absolument impossible d’accéder au site de « Reporters sans frontière ». D’autre part, il y a la surveillance des cybercafés. En effet, en Birmanie, dansles cybercafés, les ordinateurs prennent des captures d’écran toutes les cinq minutes afin de surveiller l’activité des internautes. De plus, à Cuba, on doit obligatoirement passer par des pointsd’accès publics pour aller sur Internet. La police cubaine a installé sur tous les ordinateurs des logiciels qui déclenchent un message d’alerte lorsque des mots clés « subversifs » sont repérés. En…