Juan miro

Encarta 2008
Biographie

Miró, Joan (1893-1983), peintre espagnol dont l’ensemble de l’œuvre offre une interprétation hautement personnelle du surréalisme, inventant son propre langage pictural,fondé sur des formes abstraites et des signes élémentaires.Né à Barcelone, Joan Miró est le fils d’un orfèvre et horloger. Peu doué pour les études, il ne prend plaisir qu’au cours de dessin, ce quilui permet d’entrer à l’École des beaux-arts de Barcelone. D’abord attiré par le fauvisme et le cubisme, il élabore un premier style personnel dans sa période dite « détailliste » (1918-1922), quirappelle la naïveté concertée d’un Douanier Rousseau. Dans ses œuvres ultérieures, certains de ces détails parviennent à l’autonomie de signes plastiques purs, composés sur de vibrants fonds monochromes etrépondant parfois aux seules sollicitations de l’automatisme.

Rencontre avec le surréalisme
Le surréalisme lui doit la plus belle plume de son chapeau.
Juan Miró semble peindre et décrirenon ce qu’il peut voir ou toucher mais ce qui surgit de ses rêves. S’apercevant que Barcelone n’est qu’une province de l’art, il commence à séjourner régulièrement à Paris à partir de 1919. Il y faitla connaissance de Picasso, de Jean Arp, d’André Masson, de Pierre Reverdy, de Tristan Tzara, de Max Jacob, et assiste aux manifestations Dada, qui le marquent profondément. Un bouleversement s’opèresous ses yeux et l’attitude nouvelle de l’artiste face au monde et à l’œuvre métamorphose sa peinture. Il adhère partiellement au surréalisme en 1924 par l’intermédiaire d’André Breton qui affirme quec’est « peut-être le plus surréaliste de nous tous », que « nul n’est près d’associer comme lui l’inassociable, de rompre indifféremment ce que nous n’osons souhaiter de voir rompu », que « lesurréalisme lui doit la plus belle plume de son chapeau ».

Ce sont autant d’objets inanimés qui déclenchent en moi de grands mouvements.

Les visions oniriques de Miró partent souvent de stimuli…