De nos jours l’on constate facilement que sur des marchés déterminés, comme celui du travail en France, il y a de graves déséquilibres. Ceciprovoque un chômage important et une exclusion sociale cruelle. En premier lieu, il convient de distinguer les équilibres généraux et les équilibrespartiels. Il y a un équilibre général quand tous les marchés sont en équilibre et, pour qu’il y ait un équilibre sur un marché, il faut quel’offre soit égale à la demande. Le cadre spatio-temporel se limitera à la France et aux États-Unis de 1929 à nos jours. En ce qui concerne l’équilibredes marchés, il y a deux grandes oppositions théoriciennes. Tout d’abord, il y a les keynésiens qui préconisent une intervention de l’État dansl’économie. A l’inverse, les libéraux et les classiques veulent que l’État n’intervienne pas dans l’économie et qu’il exerce seulement lesfonctions régaliennes. Selon eux, le marché s’autorégule et s’équilibre automatiquement. Cela renvoie au principe de la main invisible. Toutefois, ilest impératif de savoir si le marché est toujours et partout efficient ? Si l’intervention de l’État permet de rétablir des équilibres durables ?Et si l’intervention de l’État est uniquement souhaitable dans certains cas ?
En premier lieu, nous aborderons l’efficience du marché qui peutêtre contestée et ensuite nous verrons si l’État a les capacités d’influencer, sur le long terme, les variables micro et macro-économiques.