La convention sur la biodiversité et son application au MAROC
Encadré par :
Nadir bouchra
Exposé fait par :
Belmejdoub yassine
El bouzidi rachid
El mekkaoui meryem
Messoudi imane
Liste des Abréviations :
CDB : Convention sur la diversité biologique.
COP : Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique
CHM : Clearing House Mechanism (Centre d’échanged’informations sur la diversité biologique)
CNB : Comité National de la Biodiversité
CN CHM : Comité National du CHM Biodiversité
SBSTTA : Subsidiary Body on Scientific Technical and Technological Advice (Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques – à la COP de la CDB)
Introduction :
Le terme « diversité biologique » est généralement utilisé pourdécrire la quantité et la variété des organismes vivants de notre planète. On le définit en prenant compte des gènes, des espèces et des écosystèmes, qui sont le résultat de plus de 3 000 millions d’années d’évolution. Jusqu’à présent, environ 1.7 million d’espèces ont été identifiées, mais le chiffre exact des espèces existantes est inconnu. Les estimations varient d’un minimum de 5 millions àun maximum de 100 millions!
La disparition des espèces est certes une conséquence naturelle de l’évolution naturelle, mais la vitesse à laquelle elles disparaissent aujourd’hui – à cause des activités humaines – est inquiétante. Les espèces et les écosystèmes les plus menacés se trouvent dans les forêts tropicales – où vivent 50 à 90% des espèces connues – ainsi que dans les rivières et leslacs, les déserts et les forêts tempérées, les montagnes et les îles. Cette alarmante extinction a des conséquences considérables sur le développement économique et social. En effet, au moins 40% de l’économie mondiale et 80% des besoins des pauvres dérivent des ressources biologiques. Par ailleurs, plus riche est la diversité de la vie sur Terre, plus grandes sont les possibilités de découvertesdans la médecine, de développement économique, de solutions face aux nouveaux défis qui s’imposent à nous, par exemple les changements de climat.
La conservation de la biodiversité et l’utilisation durable de ses composantes n’est pas une notion nouvelle. Elle a été discutée en juin 1972 lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain qui s’est tenue à Stockholm. L’annéesuivante, la première session du Conseil gouvernemental pour le nouveau Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a identifié la « conservation de la nature et des ressources génétiques comme une priorité ». La prise de conscience de la Communauté internationale face à la disparition sans précédent de la diversité biologique a inspiré de nombreuses négociations dans le but de créer uninstrument légal capable de renverser ce processus. Ces négociations ont été par ailleurs fortement influencées par l’acceptation générale de la notion de partage plus équitable des ressources naturelles et génétiques.
En novembre 1988, le PNUE a mis en place un groupe de travail ad hoc composé d’experts afin d’explorer la nécessité d’une convention internationale sur la biodiversité. Ce groupede travail est devenu en février 1991 le Comité Intergouvernemental de négociation, dont le travail a culminé en mai 1992 avec l’adoption à Nairobi du texte final de la Convention sur la Diversité Biologique.
La Convention a été ouverte aux signatures à partir du 5 juin 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio (Conférence des Nations Unies pour l’Environnement et le Développement), jusqu’au 4juin 1993, période pendant laquelle 168 signatures ont été déposées. La Convention est entrée en vigueur le 29 décembre 1993, c’est-à-dire 90 jours après la trentième ratification. La première session de la Conférence des Parties (COP) s’est tenue à Nassau, aux Bahamas, du 28 novembre au 9 décembre 1994, tandis que la deuxième session a eu lieu à Jakarta, en Indonésie, du 6 au 17 novembre 1995. La…