La conscience

La conscience.
DESCARTES.
Il a écrit ses ouvrages scientifiques en latin ; et traduis certains en français. Il en a même écrit directement en français. Ecrire dans la langue que la parle, c’estécrire en langage vernaculaire.
Texte lu en classe. (Page 103)
Marquage de temps et utilisation du « je » contraire aux indications du professeur. Ce qui nous amène à un problème (difficulté àexpliquer), la lecture doit pouvoir répondre à la question.
NOTES.
« je » (cartésien) qui correspond à tout homme. Enfance qui correspond a la situation réelle de tout homme.
Premiers paragraphe : On setrompe au final sur la vérité même.
« Il y a déjà quelque temps que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j’ai reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j’ai depuisfondé sur des principes si mal assurés ne saurait être que fort douteux et incertain; et dès lors j’ai bien jugé qu’il me fallait entreprendre sérieusement une fois dans ma vie de me défaire de toutesles opinions que j’avais reçues auparavant en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. Mais cetteentreprise me semblant être fort grande, j’ai attendu que j’eusse atteint un âge qui fût si mûr que je n’en pusse espérer d’autre après lui auquel je fusse plus propre à l’exécuter; ce qui m’a faitdifférer si longtemps que désormais je croirais commettre une faute, si j’employais encore à délibérer le temps qui me reste pour agir. Aujourd’hui donc que, fort à propos pour ce dessein, j’ai délivré monesprit de toutes sortes de soins, que par bonheur je ne me sens agité d’aucunes passions, et que je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude, je m’appliquerai sérieusement et avecliberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions.»
Comprendre que l’on se trompe pas seulement sur les choses mais sur son rapport à la vérité, c’est comprendre qu’il va être difficile…