En économie, la libéralisation consiste à rendre libre l’accès à une activité économique pour différents agents économiques, privés ou publics. Elle signifie la fin du monopole d’une administrationou d’une entreprise (publique ou privée) sur une activité définie par l’autorité publique.
La possibilité offerte à d’autres acteurs d’intervenir sur le marché est un moyen de stimuler la concurrence,qui a pour objectif d’encourager l’innovation, la qualité de service et la baisse des prix pour le client. La libéralisation d’une activité n’implique pas que le prix du service fourni aux usagerssoit fixé par le marché si l’autorité publique conserve la prérogative de fixer une tarification du service indépendante des coûts de production des opérateurs (ex : transports publics).
Dans l’absolu,la libéralisation en tant qu’ouverture à différents agents économiques peut être appliquée à toute activité (l’autorisation du mercenariat serait en quelque sorte une libéralisation de la défense).Dans la pratique, la société européenne ne conçoit en général de libéralisation que dans des secteurs non-régaliens où la dimension économique est facilement identifiable, comme les services en réseau(transports, énergie, eau, télécommunications, etc.). La libéralisation ne modifie pas la nature de ces activités, qui sont et demeurent des activités marchandes, dans la mesure où il y a rétributiondu service, par l’usager ou la collectivité.
Les monopoles antérieurs à la libéralisation sont souvent le fait d’entreprises publiques1. Le principal motif de libéralisation d’un secteur est de luitrouver un nouvel optimum économique en changeant son fonctionnement. Concrètement, les monopoles sont critiqués par certains courants économiques pour leur tendance à profiter d’un marché captif, cequi n’encourage pas l’adaptation de l’offre et des prix à la demande.
En parallèle à la libéralisation d’un secteur, les pouvoirs publics peuvent renforcer la réglementation et/ou la régulation (par…