La liberté c’est qui?

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C’est quoi la Liberté ?
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Le concept de liberté en philosophie
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L’émergence de l’idée :
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-page écrite-
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La question de la liberté peut être considérée comme la question métaphysique par excellence dans la mesure où elle concerne le statut de l’homme au sein de la nature. La liberté qualifie en effet la relation de l’homme en tant qu’agent et du monde physique,
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Le concept de liberté divise très schématiquement lesphilosophes en deux camps : ceux qui en font le fondement de l’action et de la morale humaines (Épicure, Descartes, Kant), et ceux qui nient un quelconque dépassement de la volonté par rapport à des déterminismes telle que la sensibilité
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(Démocrite, Spinoza, Nietzsche) :
Définition et critiques
Une définition du sens commun serait quela liberté c’est faire ce qu’on désire sans rencontrer d’obstacle. C’est l’absence de contrainte et l’indépendance. Carmen, dit, « Ce que je veux, c’est être libre et faire ce qui me plaît », « avoir pour pays l’univers et pour loi sa volonté ».
Mais cette liberté n’est pas la liberté au sens philosophique.
En effet, contre la liberté indépendance, il existe au moins deux types decritiques :
-une critique moraliste :
Qui dis que, cette liberté relève de la licence, de l’abandon au désir. Or, il n’y a pas de liberté sans loi (Rousseau, Emmanuel Kant), car la liberté de tous serait en ce sens contradictoire : les désirs universalisés s’annuleraient. La loi est donc nécessaire et il faut limiter l’extension de la liberté pour garantir son exercice. Ces limites sont dansl’intérêt même de la liberté, pour éviter la tyrannie, les conflits et l’esclavage.
On remarque que dans cette conception philosophique de la liberté, les limites ne sont pas des limites contraignant la liberté de la volonté humaine ; ces limites définissent en réalité un domaine d’action où la liberté peut exister.
-une critique déterministe :
S’abandonner à ses désirs, c’est leurobéir, et dès lors un tel abandon relève d’une forme déguisée de déterminisme. C’est être alors victimes d’une illusion de libre arbitre : et avoir une fausse conscience de la liberté et de sa volonté parce qu’on ignore les véritables causes qui nous font agir.

-La réflexion philosophique intériorise le problème et cherche à en trouver les conditions internes, en niant que la libertésoit dépendante en quoique ce soit du monde extérieur.

Connaissance et expérience de la liberté, enjeux
1-La connaissance théorique de la liberté
S’il y a quelque chose comme la liberté, quelle sorte de chose est-ce ? Est-ce une substance, une essence, une faculté, un acte, etc. ?
Comment ena-t-on connaissance ? Avoir connaissance de quelque chose comme la liberté, cela suppose-en même temps avoir la preuve de son existence. La liberté serait donc dans ce cas observable et devrait faire partie des phénomènes. Pourtant si la liberté se manifeste en tant que phénomène empirique, il faut bien qu’elle se conforme aux lois de la nature. Or, cela semble bien être une contradiction. Il sembleque rien de tel que la liberté ne puisse être donné dans le monde ; mais il faut dire que la liberté, comme objet de connaissance, nous échappe, et qu’elle n’est jamais un objet de notre expérience.
2-L’expérience de la liberté
Les problèmes théoriques soulevés par le concept de liberté amènent à se poser la question de savoir si la conscience de la liberté, ou l’expérience que nous en…