Orientation et intégration
La conception bioclimatique vise une approche globale de l’habitat, en tenant compte du terrain, du climat, de l’orientation… Elle définit la maison en fonction de sonenvironnement. Cette architecture va donc maximiser les apports naturels tels que le rayonnement solaire, l’inertie des matériaux présents au sein de la maison et la circulation de l’air.
Cettemanière, d’appréhender les constructions, n’est pas nouvelle. Finalement, nous revenons aux principes des habitations vernaculaires, en pisées ou en pierres de taille. A l’époque, la façade de la maison,comprenant les ouvertures, était orientée au sud et l’on se protégeait du vent du nord en adossant, à la maison, une grange, tout en conciliant des matériaux issus des ressources locales. Finalement,aujourd’hui, rien n’a changé.
Bien évidemment, les matériaux ont évolué, mais la conception bioclimatique reste uniquement du bon sens, et non une performance thermique à atteindre. Les maisonsHQUE, BBC… prennent en considération cet angle de vue, même si ce n’est pas obligatoire, afin d’obtenir un optimum : un bâtiment qui consommerait le moins possible. L’évolution des vitrages et desisolants, plus performants, accentue l’efficacité des constructions bioclimatiques. Le but suprême étant d’acquérir un habitat le plus confortable possible. La maison bioclimatique est un bon dosage entrela maison, le climat et les habitants. De maximiser au mieux tous ces paramètres génèrent un environnement propice aux économies d’énergie. Exemple : afin d’exploiter le plus d’apport solaire passif,pour chauffer naturellement la maison, il est judicieux de se servir de vitrages en face sud, d’une véranda ou d’une serre bioclimatique, en profitant, donc, d’un maximum d’énergie solaire en hiver.Dès lors, il est nécessaire de se protéger l’été, en intégrant des avancées de toits, des génoises, des brises soleil… Une notion importante à prendre en compte, au vue des incidences changeantes…