-plan culturelLes mutilations génitales féminines relèvent essentiellement d’une pratique d’ordre social, et non religieux. De nos jours, elles subsistent principalement en tant que pratiquesculturelles sur le continent africain, et on les trouve chez les croyants de confessions musulmane, chrétienne, et animiste[réf. nécessaire].
Les raisons mises en avant pour soutenir les mutilationsgénitales féminines sont diverses. Elles découlent souvent de la croyance selon laquelle elles vont annihiler ou modérer les pulsions sexuelles des femmes, mais pas seulement. La certitude erronée selonlaquelle ces pratiques relèvent d’une nécessité hygiénique, est également répandue. Les MGF sont en outre fréquemment associées à des rites d’initiation traditionnels. La religion constitue toutefoisaussi une raison dans certaines communautés.
Dans certaines cultures, il existe une croyance selon laquelle les enfants naissent munis d’éléments des deux sexes : le prépuce de l’homme est considérécomme un élément féminin, tandis que le clitoris de la femme est perçu comme un élément masculin. Ainsi, ces éléments sont ôtés au moment de la puberté, de telle sorte que l’identité sexuelle del’individu soit exempte de toute ambiguïté.
Dans la mesure où l’opération est, le plus souvent, mise en œuvre par des femmes, certains auteurs[Qui ?] ont émis l’hypothèse d’une crainte ancestrale de lapart des femmes plus âgées envers les femmes jeunes, s’articulant autour du fait que ces dernières, plus séduisantes, pourraient séduire leurs époux, qui risqueraient alors de les abandonner. Il se peutaussi qu’elles reproduisent ce qu’elles ont elles-mêmes subi.
Bon nombre de musulmans africains pensent que la circoncision féminine est requise par l’islam. En réalité, le Coran ne mentionneaucune forme de mutilation ou modification génitale, hormis dans un hadith dont l’interprétation prête à controverse [14].Quoi qu’il en soit, même si ce hadith autorise la pratique, il ne l’érige pas…