Sujet: La présentation de la vie intérieure dans le roman „Madame Bovary” de Gustave Flaubert
“Madame Bovary” ne s’avoue pas être tout simplement le roman des moeurs de province exploitant, pour atteindre son but, une histoire banale d’adultère. On peut risquer la constatation que ce livre n’est pas non plus une simple biographie de quelqu’un mais que c’est plutôt une biographie de la viehumaine. Malgré le “réalisme bourgeois” démontrant la stupidité et la médiocrité de cette classe sociale Flaubert dit: “Madame Bovary c’est moi” en voulant signifier qu’Emma Bovary n’est pas complètement inventée. La vie intérieure des personnages et surtout celle d’Emma occupe une grande partie de l’oeuvre et sa description porte des marques de perfection avec laquelle l’auteur a réalisé l’ensemblede son entreprise. Les techniques utilisés pour réaliser cette intention sont l’objet de l’exament présent.
Caracteristique des deux personnages principaux
Emma Bovary
Ce qui touche des le début dans cette jeune femme est le gouffre qui sépare les idées qu’elle a sur la vie et la réalité à laquelle se heurtent ces espoirs.
Une des sources de ses désillusions est sans doute une éducationinadaptée qu’elle a obtenu pendant le séjour chez les Ursulines à Rouen. La lecture des livres, contemplation des images keepsakes, participation aux offices religieux tout celà a une influance énorme sur l’imagination d’Emma. Sa fascination s’avoue pourtant tres superficielle parce que ayant un tempérament “plus sentimentale qu’artiste” (p.42), elle n’aime la litterature que pour ses “exitationspassionelles” et l’église que “pour ses fleurs”.(p.46)
De ses lectures et de ses rêveries ne naissent que des sentiments faux. La facilité avec laquelle elle apaise la tristesse après la mort de sa mère prouve aussi la superficie de son regret. Dans l’orgueil de la dévotion elle se compare aux “grandes dames d’autrefois” (p.46)
En la jugant d’aprés l’aunthencité de ses sentiment nous trouvonsEmma assez médiocre.
Emma vit dans son imagination. Elle tourne le dos a la réalité on n’acceptant que ce qui se manifeste par des formes convenus. Elle adore le clair de lune et des vicomtes romanesques dont elle rêve constamment. Son mari ne compte plus dès que Emma devient persuadée qu’il ne convient du tout à l’univers de ses fantasmes. Dans ses liaisons il manque de rélations profondesparce qu’elle a toujours besoin du support qui est la littérature, en tant que médiateur. Elle est enfin facilement seduite par Rodolphe qui, conscient de sa faiblesse pour les romans, la charme avec des mots romantiques sans originalité. On se revoltant contre la médiocrité du milieu où elle vit Emma n’est pas tellement guidée par l’absolu que par la consommation de son coeur et de ses sens. Enexigeant tant de la vie, elle reste pourtant extrêmement passive étant persuadée que le bonheur dépend toujours des conditons extérieures.
Ce qui caracterise le comportement d’Emma est sans dout l’excès présent dans tout ce qu’elle ressent et effectue. Cependant, même si le lecteur préfère ce débordement à la prudence bourgeoise des autres personnages il n’a pas le sentiment de sa hautevaleur. En verité, il s’agit plutôt d’un profond déséquilibre qui est à l’origine de manque de modéhejaration de la part d’Emma.
Charles Bovary
Si l’éducation d’Emma a été complètement inadéquate à la réalité à laquelle elle devait, au fond, préparer , celle de Charles s’avoue dès le début negligée et insuffisante. Menant la vie paysanne son intelligence s’est moins developpée que son corps.Charles est un élève tranquille, mais à la fois, faible et peu appliqué. Il n’y a rien d’extaoridinaire en lui, on ressent le manque de fantasie, il est même ridicule à plusieurs reprises. Il en est pareil s’il s’agit de la periode des études. La médecine ne l’intéresse pas tellement. Pendant toute sa jeunesse il semble suivre les ambition de sa mère plutôt que ses propres désirs.
Toute sa…