La révolution de 1848 et la 2e république

La Révolution de 1848 et la IIe République (1848-1851)

* La France est un pays de la Révolution (1789, 1792, 1830…) dont les nombreuses journées révolutionnaires sont toutes réprimées. Paris possède une tradition des révolutions qui va s’étendre dans toute la France.
* Printemps des peuples : révolution des peuples dans tous les pays d’Europe du continent (sauf Angleterre) pour créer unEtat pour un peuple.
– Thèmes : – les libertés (surtout politiques : expression, opinion, réunion…)
– le nationalisme : correspondance entre le peuple, la nation et l’Etat (ex : Empire d’Autriche-Hongrie, Empire russe : revendications nationales)
– But : Changer de régime ( démocratie (reconnaissance du suffrage universel et de l’opposition).
C’est la France qui commence en février 1848 avecune révolution qui surprend tout le monde.

I La France en crise

1. Une crise économique et sociale
L’agriculture est l’activité principale en France en 1848. Or, depuis 1845, une crise touche tous les secteurs agricoles. Les récoltes de blé et de pomme de terre (nourriture de base) et les récoltes de vigne (boisson de base) sont mauvaises. Cette baisse de la production agricole augmente leprix du pain, ce qui ne laisse plus rien aux milieux populaires pour acheter d’autres besoins. La production industrielle et le commerce baissent ce qui aboutit à une crise industrielle et commerciale touchant toutes le catégories sociales. Les faillites et le chômage augmente tandis que les revenus baissent.
Milieux populaires :
– agricoles : directement touchés par la crise, cependant ilssurvivent grâce à leurs récoltes (baisse des revenus)
– urbains (artisan, ouvrier…) : les plus touchés par la hausse des prix et le chômage
Bourgeoisie :
– classes moyennes (petites usines, commerçants..) : faillites et baisse des revenus
– grande bourgeoisie d’affaire (entreprise, banquier…) : faillites et effondrement de la bourse
Noblesse : possède des terres qui rapportent moins.

2. Lecas de Paris
Dans la première moitié du siècle, l’exode rural fait doubler la population de Paris. Les gens des régions les plus pauvres (montagnardes) de France viennent à Paris car celle-ci offre du travail industriel et tertiaire.
Alors que, jusqu’à la fin du 18e siècle, les quartiers parisiens sont tous de même tailles et homogènes, avec des habitations présentant une mixité sociale, l’exoderural coupe Paris en deux quartiers : le quartier populaire à l’est et le quartier bourgeois et aristocratique à l’ouest.
Les milieux populaires vivent entre eux et s’entassent dans les immeubles. L’est, considéré comme peu sûr et dangereux, les bourgeois ne s’y rendent plus, ni la police. Il y a un clivage, une rupture entre les riches et les pauvres.
C’est pendant cette période entre 1815 et1830 que le peuple parisien se prépare à l’émeute. A partir de 1830, des mouvements populaires ont lieu, sans toutefois réussir. Le mécontentement, d’abord né dans les milieux populaires, grandit et s’étend chez les plus aisés car rien ne change, le gouvernement ne les aide pas. Paris devient une ville d’opposition face au gouvernement (pour les bourgeois) et au régime également (pour les milieuxpopulaires).

3. Une crise politique
La monarchie de Juillet propose deux scrutins : le scrutin universel et le scutin censitaire. Seuls ceux qui paient un impôt foncier d’une certaine quantité peuvent participer à la vie politique. Ils sont très peu nombreux (240 000/ 10 M).
Les bourgeois demandent, d’une part, l’abaissement du cens. Il y aurait ainsi plus d’électeurs mais tous bourgeois.D’autre part, ils demandent l’incompatibilité entre deux fonctions car, les fonctionnaires n’ayant pas le droit de s’opposer à l’Etat, si ce dernier est également député, il n’est plus libre.
Des déjeuners et des dîners sont organisés où les bourgeois discutent de la politique : c’est la campagne des banquets. Ils ne peuvent être réprimés car la réunion à la forme d’un diner et comme ils paient la…