La division du travail est au sens général un concept économique[1] et sociologique[2], désignant la répartition des activités productives, entre des groupes spécialisés dans des activitéscomplémentaires.
C’est d’abord un des principes d’organisations des sociétés, aussi bien humaines qu’animales.
C’est aussi une forme d’organisation contemporaine de la production industrielle, s’appuyantsur la décomposition du travail en tâches parcellaires, réparties entre plusieurs individus ou groupes d’individus spécialisés, afin d’augmenter la puissance productive d’un personnel souvent peuqualifié.
La division du travail existe à la fois à l’intérieur des sociétés (on parle alors de division sociale du travail) et des entreprises (division technique du travail), entre agentséconomiques indépendants, spécialisés dans des tâches ou des rôles spécifiques ou circonscrits, et entre pays (Division internationale du travail (DIT)) ou catégories de pays (Pays riches / pays du TiersMonde).
En sociologie et en ethnologie, le terme « division sexuelle du travail » désigne la distribution institutionnelle ou coutumière des fonctions productives entre les sexes. Elle rend enparticulier compte de l’institution de deux sphères d’activités distinctes, la vie et l’économie domestique et la vie et l’économie publique ou marchande.
Historiquement, l’augmentation de la division dutravail est associée à la croissance de la production économique, ainsi qu’à la montée du capitalisme et d’un système productif complexe. La division du travail accroît l’interdépendance économique etnécessite le développement du commerce. La division du travail s’est mise en place avec l’apparition et le renforcement d’institutions instaurant la répartition des tâches et la circulation desbiens. La division sociale du travail a été grandement facilitée par la diffusion et l’usage de la monnaie.
Intimement liée au machinisme, elle est une des composantes principales de la révolution…