La ville est le résultat du phénomène d’urbanisation, le symbole du mode de vie moderne et des récents progrès humains. Renvoyant au lien entre l’individu et son environnement, la relation à son espace, ce terme désigne une unité urbaine de grande taille où les gens sont plus nombreux qu’en zone rurale (forte densité) et où les habitations sont particulières. Cette urbanisation a entraîné denombreux bouleversements qui ont restructuré la vie en communauté et interroge donc sur la socialisation des citadins.
Comment trouver sa place et comment s’intégrer dans la ville?
L’une des questions que pose la vie urbaine est celle de l’exclusion sociale, de la marginalité. Ainsi, nous allons nous interroger sur les thèmes de l’intégration et de la ségrégation dans la ville : en quoigénère-t-elle du lien social et de l’exclusion ?
la ville est avant tout le lieu de l’intégration culturelle et sociale
L’intégration culturelle repose sur le patrimoine culturel, l’école puis dans les collèges, lycées facultés ou grandes écoles et la ville est le lieu même où se concentrent les batiments culturels, les bibliothèques, les musées. Elle est le lieu par excellence des spectacles, bars,restaurants, propices aux rencontres et favorise donc le lien social. S’ il est souvent reproché aux villes l’individualisme des habitants il n’en demeure pas moins que la concentration de personnes, le multiculturalisme, sont facteurs de plus d’ouverture d’esprit. Par exemple les homosexuels sont beaucoup plus marginalisés en milieu rural.
Enfin la mise en place de politiques de rénovation urbainelutte contre les exclusions dès les années 50 avec l’arrivée des populations étrangères due à la reconstruction la majorité des quartiers construits sont des quartiers d’habitat social. Ces barres d’immeubles comme en Villeurbanne à Lyon ou la Seine Saint Denis à Paris sont à l’heure actuelle invivables
. Les démolitions sont faites dans le but de reconstruire mais de ne pas reconstruire àl’identique. En 2001, 6800 logements ont ainsi été démolis et le plan national de rénovation urbaine adopté en 2003 prévoit la destruction de 250 000 logements jusqu’en 2011. Les interventions consistent donc, en général, à modifier profondément les aménagements urbains pour les rendre plus conviviaux et mieux adaptés à la vie et à la sécurité de leurs habitants par la construction de lotissements.
Lapolitique de requalification de l’habitat vise, au-delà de la qualité et du confort des logements, à introduire une plus grande diversité des fonctions urbaines dans ces quartiers.
En parallèle l’Etat Providence a mis en place des politiques d’intégration par une politique de lutte contre le chômage et d’insertion sociale.A ce titre, l’Etat n’a cessé de multiplier les mesures à ces situations deprécarité. Beaucoup disparaissent rapidement, pour renaître sous des formes un peu différentes. Certaines portent sur l’aide à l’emploi comme par exemples travaux d’utilité publique ou TUC en 1984, contrat emploi solidarité ou CES, emplois-jeunes…
D’autres ont une portée plus générale : Revenu Minimum d’Insertion (RMI) en 1988 ; politique de la ville.
Cependant depuis 10 ans et malgré lespolitique d’intégration qui ont été menées la réapparition de la marginalité urbaine, de l’exclusion et des émeutes dans le paysage social illustre des changements profonds dans les villes.
La ville est actuellement perçue comme un lieu de ségrégation.
De nombreuses raisons sont à l’origine et expliquent ce sentiment de ségrégation sur les 55 millions d’habitant que compte la france environ 10million vivent en hlm. Ainsi si l’existence de banlieues chics comme Neuilly ne pose aucun problème d’intégration, les grande banlieues pauvres à l’inverse défraient la chronique, en raison des explosions de violence. Elles cumulent de nombreux handicap.
le taux de chômage y est très élevé entre 15 et 30 % des actifs, l’échec scolaire est massif puisque 35% des élèves sortent du système…