LE CHOMAGE
Intro
Une idée : autant on sait lutter contre l’inflation, on ne sait pas ce que sait une politique anti chômage.
2.1 Les indices libéraux et keynésiens
2.1.1 Les analyses libérales en termes de marché
Dans le courant libéral, il ya deux tendances :
-le courant classique (premier libéraux)
-le courant néoclassique (année 50, plus contemporain)
Le travailfait l’objet d’une offre et d’une demande, l’offre de travail vient des ménages et la demande de travail vient des entreprises. Sur le marché du travail, le chômage ne devrait être que provisoire et également dans certains cas volontaire.
Pourquoi ? Si à un moment donné, l’offre des travaux des ménages est supérieur à la demande des entreprises, le niveau des salaires, devraient, baisserjusqu’à un seuil d’équilibre, ou les firmes peuvent embaucher tous ceux qui souhaitent travailler à ce prix là, et les autres resteraient au chômage. CHOMAGE VOLONTAIRISME. Or, disent les libéraux, aujourd’hui, ce schéma ne marchent pas car les salaires ne sont pas flexibles totalement à la baisse, il y a un plancher.
Le système d’allocation chômage par exemple, ou encore d’indemnisation. Cesystème la permet dans certain pays, aux chômeurs, soit de refuser, soit de repousser dans le temps, l’entrée sur le marché. Les salaires en sont pas flexibles et le marché n’est pas fluide ( : on ne peut pas rentrer sur le marché lorsque les entreprise en ont besoin).
Pour les contemporains, 4 explications à retenir :
1) Un marché du travail imparfaitement concurrentiel
2) Laresponsabilité de la législation social : le droit social va créer des coûts pour les entreprises, ce qui est constructeur pour les entreprises : LMS (loi de modélisation sociale)
3) La responsabilité de l’état dans la vie politique et économique : la création de l’emploi publique assimilé fonctionnaire peut parfois amener à créer du chômage dans le futur.
4) L’illusion monétaireEXPLICATIONS
1) Une loi économique : loi des rendements décroissant, cela veut dire qu’appliquée à l’entreprise, elle est disposé à embaucher un nouveau salarié à condition de pouvoir la payer selon sa productivité. Elle va avoir un rendement inférieur au précèdent, par manque d’expérience ou le volume de travail à effectuer et de moins en moins important, si on accepte ce principe intéressant. Quelquesoit la productivité : on gagne le smic, le salaire est déterminé par des accords sociaux et par des lois et non par les marchés. Les firmes vont donc renoncer à embaucher, les travailleurs ont aussi la possibilité de refuser l’entrée sur le marché.
(le salaire au mérite).
2) Le droit social est extrêmement protecteur. La France est le pays où la protection sociale est une des plusimportantes. Or, ce qui est protecteur pour les uns et couteux pour les autres, en particulier, il faut comprendre qu’aussi bien l’embauche que le licenciement sont soumis à des autorisations administratives par l’état. EX : LOI LMS (loi de modernisation sociale) Au début 2000 croissance française : satisfaisante 2 à 3 %, jamais les plans sociaux sont jamais été aussi importants (licenciementscollectifs) : on remarque donc que les entreprises commencent à licencier pour des raisons extra économique, on va créer un type de licenciement que l’on appelle LES LICENCIEMENTS BOURSIERS : sous la pression d’actionnaires puissants, les fond de pension influencent les entreprises pour que celles-ci améliorent leur dividendes (leur rentabilité), or une manière simple : réduire la masse salariale.EXEMPLE : Danone qui vend sa branche biscuit pour se concentrer sur la branche eau minérale.
La LMS prévoit
* le doublement des prix d’indemnités de chômage
* Financer des plans de reclassement (de formation)
* Elargissait les compétences du comité d’entreprise ( obligatoire à partir de 50 personnes), depuis cette loi, le CE a le droit de veto à un plan social…