Le mal

Le bien est la valeur normative de la morale, avec comme opposé le mal.
La détermination de ce qui est bien ou mal peut se faire dans le contexte religieux. Cependant, elle peut aussi se faire dansle cadre profane de la légalité, d’usages établis comme les règles de civilité, de l’honneur, de l’utilité collective, de l’intérêt public, ou au contraire particulier. Ces différents ordres peuventêtre en contradiction : ce qui est bien dans un domaine, peut ne pas l’être sur un autre plan; on parle alors soit de dilemme, soit de conflit d’intérêts.
Au point de vue d’une philosophie laïque ouathée, la signification et la pertinence même des concepts de bien et de mal ont fait l’objet de nombreuses analyses divergentes, depuis le questionnement du contenu des notions de bien et de mal prisesdans un contexte profane jusqu’à celui de la possibilité même d’une morale laïque.
Employé comme nom en métaphysique, le Bien désigne ce qui est absolument désirable. Il est donc partie liée audésir, et plus particulièrement au désir défini comme positivité1.
Le « bien » est un terme qui figure dans de nombreuses œuvres philosophiques et dont les interprétations varient quelque peu.
Ondifférencie le « Bien », valeur catégorique, suprême, idéale, et le « bien », état relatif et restreint (cela prend part aux distinctions typographiques propre à la philosophie, telle « Idée » et « idée » quise réfèrent à des concepts distincts). Un acte annoncé « bien » est donc, s’il est à effectuer, une chose que l’on doit réaliser, et s’il a déjà été accompli, une chose approuvée.
Dans l’analysequ’a fait Kant, l’expression du « Souverain bien » désigne tantôt l’idée de quelque chose de digne, de probe, ce qui n’est relatif qu’à la morale, et tantôt un état absolu de complétude (qui ne seraitdonc pas fragmentable).
On a la conception originale de Rudolf Steiner : pour lui, ce qu’on appelle le bien découle souvent d’un automatisme moral. On le fait de manière contrainte. Alors que le…