Ecole Nationale d’Administration
Module : Questions Internationales
Séminaire : Protection Internationale des Droits de l’Homme
Intervenant : Mme Amina BELOUCHI
Année : 2008-2009
Droit à l’Education
Progrès réalisés
Travail préparé par :Rabie MEDRARE
Aziz LAHRACH
Introduction
La mission dévolue au Ministère de l’Education Nationale constitue l’un des défismajeurs que la société marocaine est appelée à relever rapidement et efficacement.
La réforme du système éducatif et de formation est, en effet, considérée comme la priorité des priorités, ainsi que l’a souligné Sa Majesté le roi, dans son discours du trône juillet 1999 : « La question de l’enseignement figure en tête de nos préoccupations actuelles et futures, en raison de son importance,de son impact sur la formation des générations et sur leur préparation à accéder à la vie active, pour contribuer à l’édification de la Nation, avec compétence, savoir faire, abnégation et loyauté, en aspirant à accéder au 21ème siècle, par la mise en valeur des potentialités scientifiques, des innovations technologiques de l’époque, ainsi que des larges perspectives qu’elles ouvrent pourl’intégration dans le processus de mondialisation. »
La Charte Nationale d’Education et de Formation, document cadre réalisé grâce au travail de la Commission d’Etudes sur l’Education et la Formation désignée par feu Sa Majesté Hassan II, en 1997, est devenue la référence en matière d’orientation du système éducatif national.
La mise en œuvre progressive des dispositions de cette Charte estl’enjeu premier de la décennie 2001-2010. Dans ce cadre, des avancées réelles ont été enregistrées sur divers plans. Pour les mettre en évidence trois axes seront développés :
* Le cadre juridique et la gouvernance du système ;
* La généralisation de l’accès à l’Education ;
* Une pédagogie en voie de rénovation
I- Cadre juridique et gouvernance du système
Le droit àl’Education est d’abord garanti par la Constitution. En effet, l’article 13 stipule que “tous les citoyens ont droit à l’Education“. Sa Majesté le Roi, quant à lui, a toujours manifesté le plus grand intérêt pour la question de l’Education qu’il considère primordiale et qui est récurrente dans plusieurs de ses discours. Ainsi dans le discours du 12 octobre 2007, le Roi souligne qu’il faut “ gagner le parivital de la réforme, en profondeur, de l’Education et de la Formation, réforme dont dépend l’avenir des générations présentes et à venir. A cet égard, nous appelons le prochain Gouvernement à s’atteler sans tarder à la mise en place d’un Plan d’Urgence pour consolider ce qui a été réalisé et procéder aux réajustements qui s’imposent“. Dans celui du 11 octobre 2002, Sa majesté souligne que “ledécollage économique et la création d’emplois productifs ne peuvent se faire sans la mise en œuvre optimale de la réforme du système d’Education et de Formation, car malgré les étapes franchies en la matière, le plus difficile reste encore à faire, à savoir la réforme qualitative de la formation“.
A la garantie constitutionnelle et à la volonté royale s’ajoutent des textes législatifs etréglementaires qui régissent le système éducatif afin de permettre la concrétisation dans les meilleures conditions, du droit à l’Education. On peut citer entre autres :
* La loi relative à l’obligation de l’enseignement fondamental (mai 2000) ;
* La loi relative au statut de l’enseignement préscolaire (mai 2000) ;
* La loi créant les AREF en tant qu’établissements publics (mai 2000) ;…