Compte rendu d’une œuvre exposé : « l’empire des lumières » de René Magritte

Introduction :
Lors d’un séjour avec ma famille à Bruxelles, j’ai découvert ce tableau au musée des beaux arts. Par la suite en 2008, lors de mon voyage d’étude à Venise, nous sommes allés ma classe et moi au musée Guggenheim, et avec surprise j’ai découvert une autre version du tableau de Magritte, différente maistrès semblable. La version de Venise était pratiquement la même, sauf qu’il n’y avait pas d’étang devant la maison.
« L’empire des lumières » a été peinte en 1954 par René Magritte, et est exposé au musée des beaux arts de Bruxelles. Il existe plusieurs autres versions de « l’empire des lumières », comme par exemple celle du Guggenheim de Venise.
Description de l’œuvre :
Au premier plan, àgauche on voit un caillou sur une parcelle d’herbe. Derrière cette parcelle, on peut voir une sorte d’étang où se reflète la lumière d’un lampadaire placé au centre du tableau. Dans l’eau, se reflètent également les deux seules fenêtres allumées de la maison.
Au second plan, on apperçoit une maison à trois étages, deux fenêtres sont allumées et un lampadaire devant la maison l’est aussi. Ce sontles trois seules sources de lumière du second plan. Devant cette maison il y a également un grand arbre qui prend naissance presque tout en bas du tableau, au bord de l’étang et qui traverse le tableau jusqu’au ciel. A gauche et à droite de cette maison on pourrait croire voir une annexe, un mur ou un portail, mais on ne distingue pas vraiment de quoi il s’agit, car ces parties sont assez sombres.A l’arrière plan, il y a un massif d’arbres sombres, et un ciel d’un bleu éclatant.

Analyse de l’œuvre :
Auteur :
Cette œuvre a été réalisé par René Magritte, peintre surréaliste belge, né le 21 novembre 1898 à Lessine et mort à Bruxelle le 15 août 1967. Il fit partie également du dadaïsme (mouvement qui vise à renverser la conception traditionnelle de l’art au moyen de la provocationet de la dérision). Selon André Breton, le surréalisme est un automatisme psychique pur, par lequel on exprime le fonctionnement réelle de la pensée, c’est à dire que l’homme n’est pas ce qu’il croit être et que la méthode de connaissance définie par l’automatisme lui révèlera sa vraie nature. Magritte, lui, va créer des images mentales. Pour lui, la pensée surréaliste doit être imaginée mais pasimaginaire, c’est à dire que Magritte va peindre le plus fidèlement possible des objets, des animaux ou des personnages, mais il va corrompre les rapports qu’ils ont entre eux.
Analyse :
On peut séparer ce tableau en deux parties par une ligne de force horizontale. Cette ligne de force sépare le massif d’arbres, la maison, l‘étang, le lampadaire du ciel bleu (la nuit du jour). On peutrajouter une ligne de force secondaire, cette ligne est circulaire et elle englobe les trois sources lumineuses de la maison et leur reflet dans l’eau de l’étang. La ligne de force principale reflète un fort contraste entre l’obscurité de la nuit, du massif d’arbres et la clarté du ciel. Ce tableau a été peint dans le style surréaliste. On remarquera donc que cette œuvre est très réaliste, réalisé dansles moindre détails, mais que le rapport est corrompu entre le jour et la nuit, ce qui suit l’idée de Magritte (cf. Auteur).

Interprétation de l’œuvre :
Dans ce tableau, Magritte essaye de nous faire douter de la perception qu’on pourrait avoir de son tableau: le réalisme de ce tableau pourrait nous faire croire que ce tableau n’a rien d’anormal jusqu’à qu’on s’aperçoive d’un fait…
Cetœuvre est composée de deux parties, la partie inférieure de l’œuvre qui représente une scène de la vie nocturne, ayant comme seules sources de lumière un lampadaire et deux fenêtres d’une maison qui ce reflètent dans un étang. Et la partie supérieure qui est représentée par un ciel bleu éclatant avec quelques nuages, comme le ciel d’une après midi. Dans le réalité, la nuit et le jour ne peuvent…