Cet article est une ébauche concernant la biologie cellulaire et moléculaire.
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Représentation schématique de l’enchaînement exon-intron dans un gène du génome, ici représenté par un chromosome.Unintron est une portion de gène non codante.
Chez les organismes eucaryotes, les gènes qui codent les protéines sont constitués d’une suite d’exons etd’introns (comme dans intrusif) alternés. Par exemple : Exon1 – Intron1 – Exon2 – Intron2 – Exon3 – …
Après la transcription, l’ARN synthétisé va subir un certainnombre de modifications, dont l’épissage, au cours duquel les introns vont être excisés de l’ARN. Les exons vont quant à eux être « raboutés » pour donner l’ARNmature par le mécanisme d’épissage. On obtiendra donc un ARN de type Exon1 – Exon2 – Exon3 – …
Représentation schématique de l’épissage d’un ARN (Pre-mRNA).On observe l’absence de séquences (en bleu) dans l’ARN mature : les introns ont été épissé.
UTR = région non traduiteLes introns ne jouent donc aucun rôle dansle devenir de l’ARN (traduction en protéine pour l’ARNm, en ribosome pour l’ARNr, traduction ARNt…), si bien que leurs fonctions ne sont pas très biendéterminées à ce jour. Leur rôle le plus important est, pour ce qu’il est possible d’observer à ce jour, de permettre une combinatoire lors de l’épissage. Cela permet auxgènes à ARNm de coder plusieurs protéines, ce qui représente une économie d’énergie pour la cellule, surtout lorsque la transcription se fait à haute fréquence.