De nos jours, nous pouvons affirmer avec raison que notre société est basée sur la consommation. Ce phénomène est notamment remarquable avec les données de Statistiques Canada qui confirment que « Les ménages canadiens ont dépensé en moyenne 71 360 $ en 2008, en hausse de 2,0 % par rapport à 2007…» Cette affirmation prouve qu’en tant que citoyen, nous créons des besoins qui sont rarementessentiels à notre survie. Mais à qui la faute ? Est-ce qu’on doit réellement porter le chapeau en tant que consommateur? Je pense définitivement que non car nous somme incités et fortement sollicités à toujours dépenser. Ces besoins sont formés par les nombreuses publicités qui circulent aisément parmi les différentes sortes de médias et nous ne sommes pas à l’abri de toutes ces nombreuses tentations.Tout d’abord, la publicité a pris une place de choix dans le développement d’un quelconque produit. Elle doit sans cesse innover pour influencer sa clientèle à l’achat et donc, faire augmenter la rentabilité du produit. Avec la rapidité de diffusion auquel nous avons à faire aujourd’hui, il est plus que simple de faire connaître une publicité à travers le monde. Également, une foule d’emploi estcréé grâce à ce domaine qui prend en expansion et en importance dans le domaine de la vente. Par contre, ces grandes entreprises sont prêtes à tout pour vendre, elles usent des stratèges et de techniques plus ou moins juste pour aguicher le consommateur. Il faut donc se tenir sur ces gardes lorsqu’on fait affaire aux publicités car ellespeuvent souvent nous tromper en camouflant une certaine réalité. Comme le soulève le Réseau éducation-médias « Les études démontrent que nous voyons en moyenne 3 000 annonces par jour. La publicité est omniprésente que ce soit à la station-service, au cinéma, dans les toilettes ou au cours d’événementssportifs. »* C’est énorme comparé à autrefois, où la publicité n’avait pas encore fait ses preuves marketing. Le problème majeur relevé dans cette formule gagnante de profit est tel que : les publicités sont remplies de sophismes ! Un sophisme est en quelques sortes un raisonnement qui paraît comme étant logique et véridique, mais qui en réalité n’est pas nécessairement valide. Les sophismes sontutilisés dans les publicités puisqu’ils servent d’argument d’achat donnant l’illusion d’être valable et justifié. François Brune a écrit dans son ouvrage titré Le monde diplomatique de 1986 « L’intoxication publicitaire repose sur un certain nombre de sophismes, de schémas mentaux, qu’inlassablement le discours dominant tente d’inscrire dans la cervelle des gens.
C’est d’abord le sophisme del’inéluctable. L’expansion publicitaire « fait partie de l’époque », vous n’y pouvez rien… »La logique économique veut que … » Il faut suivre. On s’assure de votre docilité en vous convaincant de votre impuissance. » »*
Prenons l’exemple de cette publicité, soutirée d’une revue pour femme, qui à pour objet le tout dernier rasoir « embrace » de Venus… Plusieurs femmes seront tentées d’acheter ce rasoirpuisque la publicité fait appel à deux sophismes clairs qui ont pour but d’amadouer leurs clientes cibles. Premièrement, la phrase « LE TOUT DERNIER RASOIR DE VENUS » fait appel au sophisme de la nouveauté. Ce sophisme est probablement le plus utilisé dans la publicité d’aujourd’hui puisqu’il invoque que le plus une chose est récente sur le marché, plus elle est amélioré et meilleur elle est. Pourtantrien ne prouve que tout ce qui est nouveau surpasse ce qui est plus ancien. Deuxièmement, l’image de cette publicité est très sensuelle, et lorsqu’on lit la définition du produit, on peut s’apercevoir qu’il s’agit de l’appel aux sentiments. En effet, les phrases « DÉCOUVREZ LA DÉESSE EN VOUS » ainsi que « Laissez-vous embrasser dès maintenant » consiste à tenter d’imposer une idée en misant sur…