I. Introduction
1.1 Définitions (Leyens, Lamarche, Muller)
Stéréotype : Représentation des attributs que possèdent les membres d’un gp.
Leyens (1983) : « … théories implicites de personnalité que partage l’ensemble des membres d’un groupe à propos de l’ensemble des membres d’un autre groupe et du sien propre »
Myers (1997) : Ensemble des croyances relatives aux caractéristiques desmembres d’un groupe.
Stéréotype : Croyance socialement partagée concernant les caractéristiques communes attribuées à un groupe social. Croyance qui ne correspond pas forcément à la réalité. Le stéréotype est socialement partagé. Renvoie à la perception d’un groupe.
Préjugé : Allport (1954) a défini le préjugé comme une attitude négative ou une prédisposition à adopter un comportement négatifenvers un groupe, ou envers les membres de ce groupe, qui repose sur une généralisation erronée et rigide. Ce sont des pré-jugements (Billig, 1984) qui sont acquis par les gens à travers leur expérience sociale et qui sont marqués par l’habitude
A la différence des préjugés, les stéréotypes ne sont pas forcément négatifs, ils peuvent contenir des croyances à la fois positives et négatives ausujet des caractéristiques (qui ne seront la jamais neutre) de divers groupes sociaux.
Historique de la def du stéréotype
A la base, terme d’imprimerie. Idée de reproduction à l’identique. Le terme va évoluer dans le sens d’un lieu commun. C’est à dire une idée toute faite.
Il prend le sens qu’on lui donne actuellement avec LIPPMANN, pour lui le stéréotype c’est « une image dans la tête ».Une image qui médiatise la réalité, qui fait un filtre. Est fonctionnaliste car pour lui, le stéréotype est nécessaire pour le bon fonctionnement ; “ le besoin d’économiser l’attention est tellement inévitable que l’abandon des stéréotypes en faveur d’une approche totalement innocente de l’expérience serait un appauvrissement de la vie humaine ”.
Donc, la 1ere définition est très proche de lalangue commune avec une dimension de fausseté / exactitude sur le contenu du stéréotype. Puis représentations qui ne parle plus de fausseté / exactitude (connaissance qu’on a pas les moyens de vérifier par nous-mêmes. Ce sont des croyances partagées, qu’on accepte), mais qui s’intéresse au processus (= la stéréotypie) mis en place et sur la façon dont il agit sur les attitudes.
Différences entrecontenu et processus : processus = stéréotypie. Les stéréotypes = contenu social.
Fonction
Le recours à la catégorisation (représentation) groupale est nécessaires afin d’identifier à qui on a à faire, de connaitre la personne et de pouvoir agir. Cela permet d’avoir des info auxquelles nous n’avons pas accès directement.
Représentation nécessité de l’existence sociale.
Ex : « l’enfant n’est pascapable de faire cela, de comprendre ceci donc j’agis d’1 certaine façon. » il y a des stéréotypes qui permettent d’avoir 1 vie sociale adaptée.
A travers les intuitions de Lippman et les recherches de Allport nous avons vu que les individus, de par leurs ressources cognitives limitées, sont conduits à faire usage d’une vision simplifiée de la réalité, à l’aide de stéréotypes. En l’absence deceux-ci, notre monde serait tout simplement insensé et impensable.
1.2 Stéréotype, préjugé, discrimination
Modèle tri partite
Préjugé : affects positifs, neutres ou négatifs (nb en psy soc, tjs negatif)
Allport (1954) a défini le préjugé comme une attitude négative (tendance au jugement) ou une prédisposition à adopter un comportement négatif envers un groupe, ou envers les membres dece groupe, qui repose sur une généralisation erronée et rigide. Ce sont des pré-jugements (Billig, 1984) qui sont acquis par les gens à travers leur expérience sociale et qui sont marqués par l’habitude.
Les préjugés peuvent donner lieu à des comportements discriminatoires.
Stéréotype : croyance. Les stéréotypes peuvent être considérés comme la composante cognitive des préjugés. Ainsi,…