L’espace dans fin de partie de beckett

On le sait, poursuivre ses études jusqu’à bac +5 permet d’obtenir une meilleure reconnaissance sur le marché de l’emploi. Mais, gare à la précipitation ! Tous les troisièmes cycles n’ont pas la même vocation. Des masters nés avec la réforme LMD aux mastères spécialisés, en passant par les DU et autres MBA… le choix est vaste.
Pourquoi faire un master ou un troisième cycle ?
Déjà de longuesannées d’études, un niveau de qualification honorable et une envie pressante de vous lancer enfin dans la vie active… A quoi bon alors s’engager dans un troisième cycle ? En cherchant un peu, les sources de motivation sont loin de manquer !
Acquérir une spécialité…
Etre plus qualifié, mais aussi plus spécialisé que les diplômés du second cycle : voilà une raison supplémentaire d’opter pour untroisième cycle. Souvent généraux et théoriques, les cursus de licence et de master 1 permettent l’acquisition d’une solide culture générale dans un domaine donné, mais rarement la formation à un métier. Poursuivre ses études, c’est donc aussi faire le choix crucial et concret de la profession qu’on va exercer.

… ou une double compétence
Vous possédez déjà une spécialisation de haut niveau dans unediscipline ? Le troisième cycle peut être l’occasion de valoriser votre profil et d’élargir le champ de vos compétences. Ressources humaines, management, administration des entreprises…Associées à votre formation initiale, ces spécialisations de troisième cycle feront de vous un professionnel polyvalent, susceptible d’évoluer au sein de l’entreprise, d’exercer dans différents secteurs et de rebondiren cours de carrière. La double compétence peut ainsi se révéler indispensable pour exercer en libéral. Avocats, médecins ou architectes… mieux vaut pour eux acquérir quelques notions de gestion des entreprises avant d’ouvrir leur propre cabinet !

Internationaliser son profil
L’auberge espagnole, un mythe ? Etudier à l’étranger peut non seulement se révéler une expérience enrichissante sur leplan humain et culturel, mais aussi représenter un plus considérable sur votre CV. A l’heure des multinationales, postuler dans une entreprise, c’est aussi être capable d’assumer un poste dans une filiale étrangère de la société, de parler couramment plusieurs langues, bref, de disposer d’un profil international ! Des cursus intégrés, effectués pour une part à l’étranger, aux MBA, diplômesinternationaux par excellence : l’éventail des choix est large.

Sur quels critères choisir ?

Vous êtes convaincu ? Reste maintenant à choisir parmi les quelque 4.000 formations actuellement proposées, voici un panorama des principaux troisièmes cycles.

Avant de vous décider, pensez donc à faire le point sur votre parcours antérieur, vos expériences et surtout vos envies professionnelles.Quelle que soit la formation que vous visez, vous aurez forcément à surmonter l’obstacle de la sélection.

Un mot d’ordre en la matière : la cohérence. Quel est votre secteur professionnel de prédilection, quels sont vos atouts pour exercer dans ce domaine ? Répondre à ces questions permettra de justifier clairement de vos motivations face à un jury et d’éviter les mauvais choix. Reste à dénicher letroisième cycle qui convient le mieux à vos ambitions. Pensez-y : les sites Internet des universités et les réseaux d’anciens constituent une bonne source d’information sur quelques critères primordiaux :
• le contenu et le volume des programmes : pour vérifier que les matières vous intéressent, mais aussi juger de l’investissement en temps qui vous sera demandé. Gare aux petits boulots tropprenants !
• Les enseignants et la nature des cours : cours pratiques ou théoriques, place des intervenants professionnels… Le caractère professionnalisant d’une formation peut être un atout de choix pour s’insérer.
• Les stages, les débouchés : pourrez-vous effectuer un stage, sera-t-il rémunéré, est-il un vecteur éventuel d’embauche à la sortie ?
A noter : l’ancienneté et la notoriété d’un…