Chère Monsieur Alphonse,
J’estime Monsieur, que votre lettre si émouvante soit elle mérite une réponse. J’aimerais vous faire part dans celle-ci de mes émotions, mes réflexions.
J’ai pris delongues heures croyez moi, pour réfléchir au sens de cette histoire, aux questions qu’elle suscite. Vous semblez insinuer dans votre lettre et par l’intermédiaire de ce conte qu’il n’est pas bond’avoir une grande bonté d’âme mais aussi de tout donner sans compter à l’être le plus chère, que ces deux choses réunis nous mènerons à notre perte. Mieux vaut il être bon ou avare ? Je suis moi-même d’uneextrême générosité mais je voie les choses différemment. J’ai tendance à me dire que la vie est courte, qu’elle peut s’arrêter a tout moment sans que nous le voyions arriver. Pourquoi faire partagerà ses proches notre bonne humeur, notre enthousiasme et non notre bonté, notre gentillesse et parfois même notre argent ?
Je pense Monsieur, qu’il y a un degré à respecter. Oui il ne faut pasconfondre gentillesse avec naïveté. Donner sans compter peut être pas, mais donner aux personnes qu’on aime, dépenser notre énergie pour leur faire plaisir. Lorsque l’on aime réellement une personne jepense qu’il est possible d’aller décrocher la lune pour elle et de faire tout son possible pour la rendre heureuse. Bien sûr il faut être sur que l’être aimé que l’on a en face de nous nous apprécie pource qu’on l’on ait et non pour ce que l’on a. Je persiste à penser qu’être avare n’est pas une bonne chose, et je pense même que c’est avec cette attitude là qu’on court à notre perte. Je ne voieaucun intérêts à ne rien partager avec personne, ne pas aider mes amis lorsqu’ils en ont besoin. Bien sûr là aussi il y a des limites. Peut être que quelqu’un ayant tout donné a son entourage alors quecelui si n’étais la que pour dilapider sa richesse n’a ensuite plus confiance en rien ni personne et de ce faite il devient avare et chercher à se retirer pour vivre plus paisiblement. Je ne sais…