L’existence des inégalités est-elle nécessaire au progrès économique et social ?

L’existence des inégalités est-elle nécessaire au progrès économique et social ?

D’après Tocqueville, les états démocratiques ont développé une véritable passion à réduire les inégalités, en effet aujourd’hui on prône l’égalité des droits, mais aussi l’égalité des chances et des conditions. On tend à faire de l’égalité un idéal, toutes sociétés démocratiques modernes se doivent d’arriver àun principe de justice social, c’est-à-dire une situation dans laquelle la répartition des richesses est jugée suffisamment équitable pour garantir la cohésion social, cependant certains économistes pense aujourd’hui que il y a un réel rapport entre les inégalités sociales et économiques et la croissance, cette idée remettrait cependant en question le modèle de justice sociale recherché, carcertaines de ces inégalités seraient légitimées pour leur rôle dans l’économie mais aussi dans la société en elle-même . Nous sommes donc amener à nous demander si l’existence est nécessaire ou non au progrès économique et social, dans un premier temps nous verrons que ces inégalités peuvent stimuler le progrès tant au niveau économique qu’au niveau social, puis nous verrons à quelles occasionscelles-ci nuisent au progrès.

En effet, on peut être amener à dire que l’existence des inégalités est favorable voire nécessaire au progrès économique et social, les inégalités sont souvent pointées du doigt comme les responsables de l’établissement de société injuste, de régime autoritaire ou les pouvoirs et les richesses se concentrent au main d’un seul homme, ou d’une seule partie de lapopulation, comme on a pu le voir à travers les événements récents dans le monde arabe et plus particulièrement en Tunisie. Cependant ces inégalités peuvent s’avérer légitimes car nécessaire à la croissance économique par exemple.

D’une part, les inégalités de revenu et de patrimoine s’avèrent être incitatives,comme on peut le voir certaines Catégories SocioProfessionnelles permettent de léguer, defaire une donation à ses enfants,c’est le cas des agriculteurs qui possèdent nécessairement des bâtiments, et un outillage adapté à leur activité ce qui explique le fait qu’il représente la part la plus importantes des ménages qui versant une donation à leurs enfants; suivie par les cadres et professions intellectuelles supérieurs ou commerçants et chefs d’entreprise qui obtiennent desrémunérations leur permettant de d’acquérir un patrimoine et de pouvoir léguer des biens ou du capital à leurs enfants. A ces catégories aisées, on oppose les professions intermédiaires, les employés et les ouvriers qui n’ont pratiquement aucune propension à épargner, et donc ne peuvent verser de donation intergénérationnelle (doc 2). Ces inégalités de patrimoine concourt à la croissance par le simple fait quel’homme soit considéré comme un homo œconomicus rationnel, qui recherche à faire du profit, ces inégalités peuvent donc être considérées comme moteur de croissance. La volonté de faire du profit et de s’élever dans la hiérarchie sociale pousse l’homme à travailler plus et de manière plus productive ce qui concourt directement à la croissance économique.

L’homme en étant incité à travaillerplus et mieux, participe à la réalisation de gains de productivité, ce qui permet une baisse des coûts de production, et donc une baisse des prix qui après partage de la valeur ajoutée permet une hausse des salaires et donc du niveau de vie ce qui va participer à la croissance. On peut voir en effet que le niveau de vie moyen n’a fait qu’augmenté depuis 1979, par exemple entre 1979 et 2000, le niveaude vie moyen a augmenté de 18%, c’est-à-dire de 210 euros constants, à cela on peut corréler une croissance économique non négligeable, qui s’apparente à la hausse de 55% du PIB soit 129 milliards d’euros sur cette même période.(doc 3). On oppose directement cela au fait q’une égalisation des conditions s’avèrerait contre-productive, car la volonté de travailler plus ne mû plus l’homme, il…