Australie et Nouvelle-Zélande (1815-1870) [modifier]
Expansion territoriale de l’Australie.
À partir de 1788, la Grande-Bretagne a commencé à envoyer des condamnés en Australie à la colonie pénitentiaire de Sydney Cove. Ces forçats étaient souvent de petits « criminels », et représentaient le trop plein de la population au cours de la révolution industrielle britannique, en raison del’urbanisation rapide et de l’entassement extrême dans les villes britanniques qui ont suivi l’industrialisation de l’Angleterre. Plus tard, des Britanniques libres, des irlandais et des Allemands ont immigré en Australie.
Les habitants indigènes de l’Australie, appelé Aborigènes, vivaient comme chasseurs-cueilleurs avant l’arrivée des Européens. Les Aborigènes ont été dépossédés de leurs territoires dechasse par l’expansion de l’agriculture européenne et ont vu leur population fortement réduite par l’exposition à des maladies de l’Ancien Monde telles que la variole, contre laquelle ils n’avaient pas d’ immunité naturelle. C’était une situation similaire qui s’est produite lorsque les habitants du Nouveau Monde ont rencontré les Européens en Amérique du Sud et en Amérique du Nord. En 1870, lesEuropéens et leurs descendants constituaient la grande majorité de la population d’Australie et le continent tout entier était divisé en une série de colonies.
Les Britanniques se sont installés en Nouvelle-Zélande au début du 19e siècle. En 1840, la Grande-Bretagne a signé un traité avec les autochtones de Nouvelle-Zélande, les M?oris, dans lequel la Grande-Bretagne obtenait la souveraineté surl’archipel. Quand les colons britanniques sont arrivés, des affrontements ont eu lieu et les Britanniques ont livré plusieurs guerres avant de vaincre les Maoris. En 1870, la population d Nouvelle-Zélande était composée principalement de Britanniques et de leurs descendants.
Explorations par les Européens (1606-1788) [modifier]
La fin de la période glaciaire a alors isolé la Nouvelle-Guinée et laTasmanie du continent et les Aborigènes australiens ont commencé une longue période d’isolement sans influence extérieure[15]. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que l’île devient le sujet d’explorations européennes. Quelques expéditions aperçoivent la fameuse Terra Australis : le néerlandais Willem Jansz devint en 1606 le premier visiteur européen à avoir identifié l’Australie. Son bateau, le Duyfkenjeta l’ancre devant cap York. Dans un récit postérieur, un Néerlandais décrivit le territoire qu’il avait vu « comme non cultivé et peuplé par de sauvages barbares noirs et cruels, qui ont massacré certains de nos marins »[16]. Suivront l’espagnol Luis Váez de Torres en mission pour son pays en 1607, les hollandais Dirk Hartog en 1616, Jan Carstensz en 1623 et Abel Tasman en 1642. Ce dernier a donnéson nom à l’île de Tasmanie mais lui-même l’avait nommée d’après le nom de l’amiral et gouverneur Anthony van Diemen : « van Diemenslandt ».
Environ 150 ans avant l’arrivée des colons britanniques à Botany Bay, un groupe de marins néerlandais a été les premiers habitants européens d’Australie quand leur bateau, le Batavia, s’est brisé sur des îlots coraliens de l’Australie-Occidentale en 1629.Avant d’être sauvés, les 300 survivants qui vivaient tassés les uns sur les autres furent victimes d’une bande dirigée par un psychopathe et 125 d’entre eux furent massacrés. Cette affaire est connue sous le nom de l’horreur du Batavia[16]
En 1644, le cartographe français Melchisédech Thévenot réalisa une carte représentant avec détails la côte occidentale de l’Australie qu’il nomma Nova Hollandia.En 1688, le cartographe italien Vincenzo Coronelli réalisa deux globes terrestres monumentaux, dont l’un représentant avec exactitude l’Australie, sous le nom de « Nouvelle-Hollande ».
James Cook, explorateur extraordinaire. En 1770, il « prend possession » aux deux tiers de l’île pour le Royaume de Grande-Bretagne
Les premiers explorateurs britanniques sont William Dampier sur la côte ouest…