L’odyssée

INTRODUCTION

L’environnement. Le rapport de l’homme à la nature, avec un N majuscule. Voici le thème majeur du film Into The Wild. Cependant on ne peut parler de film sans commencer par le début: L’histoire folle mais réelle de Chris Mccandless, un étudiant parti réaliser son rêve en Alaska. Son histoire est relatée dans le livre de Jon krakauer intitulé en Français Voyage au bout de lasolitude avant d’être rééditer par Sean Penn sous le titre Into The Wild suite à la sortie du film.
A travers le besoin de ce jeune homme , qui est de vivre seul sans autres ressources que celles prodiguées par la nature, le film pousse le spectateur à s’interroger sur sa propre manière de vivre.

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Cependant Chris Mccandless n’est pas le seul à avoir tenté de s’immerger et de faire corps avecla Nature. John Krakauer, écrivain et alpiniste, a par ailleurs connu l’expérience de la nature sauvage, ayant survécu à une tragique ascension de l’Everest.

A travers cette échappée belle et ceux qui un jour ont cherchés à quitter la civilisation et à dépasser leurs limites, on peut se demander s’il est possible de créer des liens fusionnels entre Homme et Nature ?
Tout d’abord nousobserverons de plus près la quête que le héros entreprend lors de son voyage. Cette aventure fut à la fois périlleuse et tragique, mais aussi très enrichissante pour notre protagoniste.

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AVANT-PROPOS

Nous devrions commencer par la situation initiale avant d’en venir à nos impressions, mais elles étaient tellement fortes que parmi toutes ces sensations puissantes et désordonnées suscitées parce film c‘était ce qui prévalait cette impression pas seulement d’avoir vu un film, mais d’avoir effectué un voyage en nous-même et d’avoir vécu une véritable expérience sensorielle. Une sensation de revenir d’un voyage initiatique bouleversant.
Mais revenons au début, à ce jeune Christopher McCandless âgé de 22 ans. Il reçoit son diplôme et avec lui le passeport pour Harvard, pour une vietracée, matérialiste et étouffante. Il décide alors de tout quitter : sa famille sans lui laisser un seul mot d’explication, son argent qu’il brûle, sa voiture pour parcourir et ressentir la nature à pied, et même son nom pour se créer une autre identité. Et surtout sa vie d’avant. Il va traverser les Etats-Unis, parcourir les champs de blé du Dakota, braver les flots agités du Colorado, croiser lescommunautés hippies de Californie, affronter le tumulte de sa conscience pour atteindre son but ultime : l’Alaska, se retrouver « into the wild » au milieu de ses vastes étendues grisantes, seul, en communion avec la nature.

Deux heures vingt-sept pour vivre une renaissance. Enfance, Adolescence, Famille, Sagesse. Ce sont les chapitres qui illustrent cette aventure tout au long du film. Au fil deses rencontres, magiques, vraies, il se reconstitue une famille. Chaque rencontre incarne un membre de sa famille, l’autre, celle du cœur : sa mère, son père, sa sœur.

Into The Wild fait partit de ces rares films qui décontenancent et déconcertent d’abord, puis intriguent et ensorcellent ensuite progressivement. Il emmène aussi bien au-delà de l’écran, dans des contrées inconnues, desterritoires inexplorés ou volontairement occultés. Avec le protagoniste, nous éprouvons cette sensation de liberté absolue, enivrante. Ce désir de simplicité et d’essentiel, cette quête d’un idéal, d’un chemin particulier et singulier. Par ailleurs, cette histoire est belle et bien vrai; Christopher McCandless a réellement existé. Ainsi, son aventure a inspiré Voyage au bout de la solitude dujournaliste américain Jon Krakauer. Sean Penn écrit une histoire aux échos universels. Un chemin au bout de la passion, au bout de soi, pour se (re)trouver. Pour effacer les blessures de l’enfance. Et pour en retrouver la naïveté et l’innocence.

Dès les premières secondes, il attire l‘attention du spectateur: des phrases défilent sur l’écran sur des paysages vertigineux. Et ce sont en effet les deux…