La contamination est strictement inter-humaine pour les deux types viraux1.
En France, une étude HERPIMAX publiée en 2002 a porté sur un échantillon de4412 personnes collecté en 1996 dans le cadre du programme SU.VI.MAX. Cette étude a fait ressortir une séroprévalence moyenne dans la population de 67% pourle HSV-1 et de 17.2% pour le HSV-22.
En Australie, une étude publiée en 2006 a porté sur un échantillon de 4000 personnes collecté en 1999-2000 dans lecadre du programme AusDiab. Cette étude a fait ressortir une séroprévalence moyenne dans la population de 75.7% pour le HSV-1 et de 12.1% pour le HSV-23.Aux États-Unis, une étude publiée en 2006 a porté sur un échantillon de 11 508 personnes collecté en 1999-2004 dans le cadre du programme NHANES du NationalCenter for Health Statistics. Cette étude a fait ressortir une séroprévalence moyenne dans la population de 57.7% pour le HSV-1 et de 17.0% pour leHSV-24. En Mars 2010, le Center for National Deasease a indiqué que la prévalence du HSV-2 restait élevé (16,2%) plus particulièrement chez les Afro-Américains(39,2% de prévalence) et les femmes noires (48,0% de prévalence)5.
L’herpès est mal diagnostiqué, soit parce qu’il est asymptomatique, soit parce qu’il estconfondu avec une mycose ou une irritation, soit parce que les patients n’arrivent pas à obtenir un rendez-vous suffisamment tôt chez leur médecin. Untiers de la population adulte présenterait des symptômes de l’herpès, mais à peine un quart de ces personnes ont vu leur diagnostic confirmé par un médecin6.