formation . recrutement . carrière
La nouvelle carte de l’excellence universitaire
campus
Aux bons soins des prépas cathos
a MÉDECINE
a CONNEXION
Peut-on parler de sa boîte sur Facebook ?
a JEUNES DIPLÔMÉS Quand la précarité devient la norme
SUPPLÉMENT AU « MONDE » DATÉ 29 MARS 2011. N°20584. NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT
ALTEN, au cœur des projets technologiques.ALTEN c’est…
12600 collaborateurs composés à 88% d’ingénieurs Les premiers pas dans la vie professionnelle pour plus de 1000 ingénieurs jeunes diplômés chaque année Un des premiers recruteurs de cadres en France : 31e au classement « Challenges » (janvier 2010) et cité par les écoles d’ingénieurs parmi les 100 Top Employeurs.
Ingénieur expérimenté ou jeune diplômé,
Découvrez nos opportunitéssur www.alten.fr/recrute
Allemagne – Belgique – Espagne – France – Inde – Italie – Pays-Bas – Roumanie – Royaume-Uni – Suède – Suisse – Russie
ALTEN, leader européen de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies.
Reconnu pour son expertise sur l’ensemble des métiers de l’ingénieur et la qualité de ses interventions, le Groupe ALTEN vous ouvre les portes des projets technologiques les plusaudacieux de notre temps. Rejoindre ALTEN, c’est la promesse d’évoluer dans un monde d’ingénieurs stimulant, et de découvrir des métiers et des secteurs d’activité variés en France et à l’international.
Découvrez ALTEN autrement à travers notre blog www.alten-touch.fr
alten.fr
Ingénierie et Conseil en Technologies
Photo : gettyimages©
Edito
Génération bizut
ui a raison ? Les 13 % deFrançais et le gouvernement, qui pensent que « dans les douze prochains mois, la situation économique va devenir meilleure », selon un sondage de l’institut de sondage IMC Research pour le quotidien britannique The Guardian publié dans Le Monde du 15 mars et effectué dans cinq pays européens ? Ou les 59 % qui pensent, au contraire, qu’elle va être « pire »? Sur le front de l’emploi, en tous lescas, la situation ne s’améliore pas, en particulier pour les jeunes, classique variable d’ajustement des entreprises en période de mauvaises affaires. La flexibilité du marché du travail, présentée par nombre d’économistes comme LA solution pour faire reculer le chômage sur le thème « mieux vaut un emploi précaire que pas d’emploi du tout », est devenue bien plus que cela : elle est désormais lanorme en matière d’organisation du travail et de gestion, si l’on peut dire, des carrières des juniors. Comme elle paraît loin l’époque où le stage était une période d’essai nécessaire aux deux parties avant de prendre un engagement définitif, où l’intérim était un choix assumé avant de se fixer une orientation, où le contrat à durée déterminée correspondait encore à sa définition légale : leremplacement d’un salarié en contrat à durée indéterminée parti en congés ou la réponse à un surcroît d’activité temporaire. Or, les uns comme les autres sont devenus les outils banalisés d’une rotation permanente de la maind’œuvre pour assurer à bas coût l’activité normale des entreprises.
Q
Cela est particulièrement vrai dans les secteurs de la fameuse « économie de la connaissance » –l’informatique, la communication, les médias, la finance, la recherche et développement (le sort des jeunes thésards dans les organismes publics de recherche en est la caricature). Ces activités à forte valeur ajoutée sont censées permettre aux vieilles économies occidentales de tirer leur épingle du jeu au sein d’une mondialisation dominée par les puissances industrielles montantes que sont la Chine, l’Inde,le Brésil, etc. C’est du moins le raisonnement qui préside à la restructuration complète de la carte de l’enseignement supérieur et de la recherche, en France comme ailleurs, autour de « pôles d’excellence » pour former et attirer les meilleurs cerveaux. Mais que peut-il bien sortir de ce mariage entre l’excellence et la précarité ? Il ne suffit pas de multiplier les incitations à la création…