Marketing international : comparaison algérie et arabie saoudite

SOMMAIRE

I – Etude de marché
A- Démographie
B- Politique gouvernementale et secteur privé
C- Le marché des unités de traitement de l’air
D- Respecter les règles dans un environnement potentiellement sensible

II- Le risque pays
A- Analyse PEST de l’Algérie
1. Risque politique et juridique
2. Risque économique
3. Risque social
4. Risque technologique
B- Analyse PEST de l’ArabieSaoudite
1. Risque politique et juridique
2. Risque économique
3. Risque social
4. Risque technologique
C- Grille de notation de l’Algérie
D- Grille de notation de l’Arabie Saoudite

III- Marketing mix dans un marché Business to business

A- Description du marketing mix
1. Le produit
2. L’élaboration du prix
3. La distribution
4. La communication
B- Bilan et conseils à l’export enArabie Saoudite

Sources
I- L’ETUDE DE MARCHE

A- Démographie

L’Arabie Saoudite se tourne vers l’ouverture et la modernisation. Elle est en train de se débarrasser une à une des mesures protectionnistes qui rendaient difficile la venue sur son marché d’une entreprise étrangère. Son entrée dans l’Organisation Mondiale du Commerce en décembre 2005 souligne d’ailleurs cette volonté.

Nousavons devant nous un pays dont la population croit rapidement. Actuellement de 25 millions d’habitants, la population devrait avoisiner les 37 millions en 2020. En 2005, 41% de la population avait moins de 15 ans et seulement 6,6% avait 60 ans ou plus. Face à cela, le gouvernement risque de manquer de place dans les hôpitaux. En 2006, on comptait 121 lits d’hôpitaux pour 100 000 personnes, contre 127en 2001. Par comparaison, la France en dénombrait 723 en 2006.

B- Politique gouvernementale et secteur privé

Le secteur est surtout public. Mais le gouvernement pousse le privé à fournir un effort. En effet, l’Etat saoudien a interdit l’accès des hôpitaux publics aux étrangers, soit 25% de la population résidente. Chacune de ces personnes s’est vue contrainte de souscrire à une assurancemaladie privé. La part du privé devrait encore augmenter avec le projet visant à étendre cette loi à toute la population. L’Arabie Saoudite se tourne donc vers une privatisation de son système de santé. Dans cette optique, la SAGIA (Saudi Arabian General Investment Authority) autorise depuis quelques années et pour les projets concernant la santé, l’apport de technologies étrangères. De plus, unegrande partie des instruments médicaux ne font plus l’objet de taxes douanières. Les instruments de traitement de l’air en font partie.

La santé est devenue une priorité, ainsi qu’un des budgets les plus importants. En 2008, l’Etat y a consacré 10,8% de son budget total, soit 44,4 milliard de dollars. Ceci ne prend pas en compte les hôpitaux privés qui représentent un peu plus d’un quart dumarché. En 2005, l’Etat a investit la moitié de son excédent budgétaire, soit 19,7 milliard de dollars, pour la construction de cliniques, hôpitaux, et pour l’achat du matériel qui permet de les équiper. Par exemple en février dernier, le gouvernement a lancé un nouveau projet de maternité et hôpital pour enfant à Al-Asha. Le journal Saudi Gazette ajoute que cette région prévoit de « construire troisnouveaux hôpitaux » et que chaque année, « cinq cliniques (y) ouvrent leurs portes ». Le service économique de Djeddah estime lui à 86 le nombre de projet de construction d’hôpitaux.

C- Le marché des unités de traitement de l’air

La demande est croissante et importante. De plus, ce pays dépend en grande partie de l’exportation pour son matériel médical. C’est d’ailleurs sur ce secteur le plusgrand exportateur des pays du Golfe. Le budget affecté à ces achats par le ministère de la santé était en 2008 de 4 milliards de dollars. Le secteur public est donc le principal acheteur. Par ailleurs, d’autres acteurs achètent de manière indépendante. Nous avons bien sûr les hôpitaux privés. Mais il ne faut pas oublier les universités, certains organismes gouvernementaux (Croissant Rouge,…