Méthodologie du mémoire I. Le sujet. Le mémoire constitue un travail de recherche approfondi destiné à explorer une question, non encore traitée ou à systématiser l’étude d’un problème qui n’a été jusqu’à présent que partielle. Il ne peut se contenter de décrire, il doit impérativement comporter une analyse rigoureuse du sujet traité mais également s’accompagner d’une réflexion et d’uneappréciation critique de la question abordée. Choix du sujet. Le choix du sujet est une étape capitale, un bon mémoire ne peut porter que sur un bon sujet. Celui-ci doit être déterminé à partir des centres d’intérêt personnels et doit recevoir, quant à son thème et quant à son étendue, l’aval du directeur de mémoire pressenti qui appréciera le caractère pertinent de ces choix. Délimitation. Lorsque le sujetest arrêté, il faut opérer une première délimitation du sujet dans le temps, dans l’espace et du point de vue matériel (grandes questions, grands thèmes auxquels le sujet se rattache). Une telle délimitation a pour objet de fixer le cadre de la recherche et de l’étude. Il faut ensuite arrêter, en accord avec le directeur de mémoire une méthodologie portant sur les techniques et les supports de larecherche entreprise. II. La recherche. A. Le recensement des sources. La première étape dans le traitement du sujet consiste à rassembler la documentation, les matériaux nécessaires au traitement du sujet. Celle-ci pourra être trouvée dans : – les textes officiels (conventions internationales, lois, règlements…) – les ouvrages généraux ou les manuels – les encyclopédies, – les ouvragesspécifiques ou les monographies, – les articles de presse ou de doctrine publiés dans des revues spécialisées (juridiques, économiques, politiques ou encore littéraires…) – Les décisions de justice et notes de jurisprudence qui les accompagnent, – La recherche documentaire pourra être complétée ou accompagnée d’une recherche informatique utilisant internet ou des banques de données – Enfin, en fonction dusujet traité, une documentation de terrain consistant en entretiens, documents internes à une administration ou une entreprise. IL FAUT DANS CETTE ETAPE ALLER DU GENERAL (ouvrages généraux, manuels, encyclopédies) AU PARTICULIER (thèses, mémoires, articles de doctrine). Lors des lectures, il faut utiliser les techniques permettant de gagner du temps soit : Dans les ouvrages : rechercher la présenced’un index, éplucher la table des matières en fin d’ouvrage pour trouver la partie intéressante.. ), Sur internet ou les banques de données : rechercher les mots clés pertinents.
Les documents trouvés doivent donner lieu à un recensement périodique et une répertoriés sur des fiches sur lesquelles doivent figurer : Pour les ouvrages : l’Auteur (nom et prénom), le titre de l’ouvrage, l’éditeur, année d’édition, et le nombre de pages. Ex : CHAPUS René, Droit administratif général, tome I, Montchrestien 2001, 1423 p. Pour les articles : l’auteur, le titre, la revue, année et éventuellement le numéro, les pages de début et de fin. Pour les décisions de justice : le nom de la juridiction, la date de la décision, le nom du requérant, la revue de publication, année, page. NB Si la décisionn’est pas publiée il faut indiquer le moyen de l’obtenir et/ou, le cas échéant la faire figurer en annexe. B. L’exploitation des sources. Les documents concernant le sujet rassemblés doivent faire l’objet d’un traitement c’est-à-dire lus, puis rapprochés ou opposés au regard du sujet traité. La mise en place de pochettes dans lesquelles les documents portant sur une même thématique est conseillée. Ceclassement peut également donner lieu à des sous classements dans des sous pochettes dans lesquelles les documents seront plus finement classés. Lorsque le document aborde plusieurs problèmes, il devra figurer dans une pochette (celle de son thème principal) et donner lieu à un renvoi dans les autres pochettes. LA CONSTRUCTION DU PLAN NE DOIT PAS ETRE ENTREPRISE AVANT D’AVOIR EXPLOITE LES…