Cahier du manager
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modernisationcompétitivedesPME

Les facteurs clés pour
Un vent nouveau, qui semble venir des marchés internationaux, pousse les PME marocaines à plus de performance et à plus de compétitivité. Mise à niveau ou modernisation compétitive, le changement positif est à ce prix.
laquelle la modernisation compétitive représenterait un processus d’adaptation auxexigences du marché grâce à la maîtrise de l’évolution de ce dernier.

y arriver

F

rilosité des banques, manque de Française de Développement (AFD) et patransparence, concurrence dé- trons d’entreprises ont répondu présent à la loyale, code de travail n’offrant première édition du Forum du Manager de guère de flexibilité aux salariés, l’année 2009, organisée comme à l’accouturéglementationambiguë du droit à la grève, mée par Essor magazine et son partenaire difficulté d’accès aux marchés publics, poids Capital Consulting. L’objectif pour cette du foncier … sont autant de facteurs qui année, à travers le partage d’informations menacent les patrons des petites et moyen- et d’expériences avec tous les participants, nes entreprises, alerte le Président de la est d’en sortir avec tousles enseignements commission PME (CGEM) Khalid Ben- et conseils pour que les PME soient sur la jelloun. brèche à la date fatidique. Avec l’échéance 2010Plutôt que de parler de Les PMe 2012, les acteurs consti«mise à niveau», Nawal Manquent tuant 90% du tissu éconoHouti, directeur général de mique marocain sont au Success Publication, a prosévèreMent de pied du mur. Le Maroc a posé la terminologie«mocoMPétences pris un sacré retard depuis dernisation compétitive», adMinistratives, approuvée par l’ensemble 1990, date à laquelle a eu de faciLités lieu une première tentative des invités du Forum. Et de mise à niveau soldée par ce ne sera pas l’ANPME financières et un échec. Depuis 2003, (l’Agence Nationale pour de suPPorts une nouvelle stratégie a la Promotion de la PME) techniques! été miseen œuvre, donqui va la démentir puisque nant la priorité à plusieurs c’est Latifa Echchihabi, disecteurs où le Maroc devra fournir plus rectrice de l’agence, qui a été à l’origine de ce d’effort pour devenir compétitif. Comment changement d’appellation pour un procesbooster la PME marocaine, la rendre plus sus qui a évolué tout au long de ces dernières compétitive, sensibiliser l’opinion publiqueannées. Il est vrai que l’ancienne terminolosur la nécessité de conjuguer les efforts pour gie a fini par être galvaudée, pour ne plus ramener de l’ordre? Comment arrive à créer avoir de sens dans le cas de l’état de la PME une réelle émulation autour de l’acte d’en- d’aujourd’hui. C’est alors que Abderrahim treprendre? Aquesbi, responsable pôle coordination et À l’invitation d’Essor, ANPME, Com-communication à l’ANPME, s’est proposé mission PME de la CGEM, Association de donner une définition plus conjonctuProgrès du Dirigeant (APD), Agence relle de ce processus. Une définition selon

criseetentreprise

Reda Idrissi, consultant senior à Capital Consulting, rappelle l’objet de cette séance dédiée au programme national de la modernisation compétitive et dont il s’agit de déterminer lesfacteurs clés de succès ainsi que la prise de conscience des points d’amélioration par le chef d’entreprise. Giovanni Mezzadri, installé au Maroc depuis plus de 20 ans, patron de l’entreprise Airclima (spécialisée dans la climatisation et classée 365e sur les 1000 PME marocaines, classement réalisé par Essor en décembre 2008) et président de la «Comitato Operatori Italiani in Morocco», déplore lemanque d’efforts des autorités douanières, de l’administration fiscale et des structures d’accueil favorisant le développement des entreprises. Un constat appuyé par un autre dirigeant, Kamal Laraki, DGA du Consortium Marocain, entreprise spécialisée dans l’industrie chimique, classée 3e dans les 1000 PME, et dont les principaux domaines d’activité stratégique sont le textile, le cuir et la…