Un auteur, Comme un roman
Daniel Pennac est un auteur-professeur de français, ayant une expérience de la littéraire avec les élèves actuels, il connait leur réaction, leur exception littéraire,leur faiblesse et essaye d’analyser ces réactions dans son œuvre. Il met aussi à jour le problème d’aujourd’hui avec la lecture et le verbe «lire». Mot très difficile à faire prononcer aux personnesscolarisées à la première personne du singulier. On retrouve cette analyse du lecteur dans le chapitre I « Naissance de l’alchimiste ». Dans le chapitre III « Donner à lire », l’auteur met en scène uneclasse de première et un professeur de français peu commun dans sa façon d’enseigner, cette histoire image son parcours pédagogique.
Daniel Pennac aborde un nombre assez important de facettesd’action du lecteur et essaie de prouver que la lecture n’est pas comme on pourrait le croire, agitation perpétuelle et immuable des globes oculaires et aspiration incessante de l’âme des mots sans aucuneémotion à en tirer, tous dans le commentaire. Au contraire, il considère que l’aspiration n’est qu’un rouage du mécanisme comportant plusieurs étapes différentes et indispensables, qu’il explique auchapitre II « Il faut lire » et dans le dernier chapitre très charnu en éléments analytiques de l’œuvre « Le Qu’en-lira-t-on » composé lui-même de dix chapitres, symbolisant les dix commandements dulecteur. On peut les classer en 3 types d’approches envers la lecture. Le premier couple les chapitres 1 et 10 et désigne la restriction du lecteur que l’on remarque facilement avec le titre du premierchapitre « le droit de ne pas lire ». Le second groupe fait appel à la mauvaise conduite du lecteur et englobe les chapitres 2, 3, 5, 8, on peut citer le chapitre 8 « le droit de grappiller ». Enfin ladernière classe est le contraire du second type, l’amour et les bonnes actions du lecteur sont décrites sous différentes formes dans les chapitres 4, 6, 7, 9, et l’auteur honore dans le chapitre 6…