Synthèse
Bonne introduction du thème
Très bonne présentation des documents
Le plan semble cohérent…
Ce passage est excellent de par la concision, la précision et la pertinence de ses remarques ainsi que par la qualité de sa rédaction.
Les disciplines artistiques que sont la musique, et les arts plastiques ont leur place dans les programmes scolaires. Qu’en est-il pour le théâtre ?Dans un extrait d’article des Cahiers Pédagogiques, N°37, 1995, intitulé « le théâtre à l’école, qu’est ce que ça fait ? », Jean-Claude Lallias aborde l’entrée du jeu théâtral à l’école tout en mettant en garde contre des dérives de l’institutionnalisation du théâtre. Freddy Zucchet, dans Oser le théâtre, CRDP Grenoble, 2000, identifie les apports du jeu dramatique pour l’enseignant et pourl’enfant. Enfin, Patrick Pierron, dans « Théâtre : changer nos représentations », Le Nouvel Observateur, N°21, 2000, fait un état des lieux de la place du théâtre avant d’en clarifier les bénéfices. Ces documents invitent à se questionner sur les enjeux de la pratique théâtrale à l’école.
Pour faire le point sur cette question nous en étudierons d’abord les limites, les difficultés du théâtre à l’écoledont rendent compte les documents du dossier. Puis, en nous appuyant sur la reconnaissance par l’institution scolaire de la valeur éducative du théâtre, nous explorerons les possibles constructions des apprentissages du point de vue de l’enseignant et de celui de l’élève.
Le dossier identifie trois points de difficulté à l’introduction du théâtre à l’école.
Comme le précise J.C. Lallias, lethéâtre convoque les émotions et le corps. Il investit en effet la totalité de la personne : on se met debout, on parle à haute voix. Dès lors, cette intrusion est vue comme perturbatrice d’un ordre établi. J.C. Lallias rappelle en effet la méfiance de l’école vis-à-vis de l’émotion, créatrice de turbulences dans un milieu régi par des cadres balisés, maîtrisant les énergies débordantes desélèves.
P. Pierron met en garde contre une pratique sclérosante du théâtre à l’école : le restreindre à une instrumentalisation scolaire. J.C. Lallias le rejoint sur ce possible risque de limiter le théâtre à une exploitation réduite à dynamiser les savoirs traditionnels. Il déplore que bien souvent le théâtre reste enfermé dans ce qu’il appelle le « péri-sérieux-scolaire » afin qu’il n’atteigne pasl’espace-classe, ne le laissant entrer que par les textes classiques pour l’étude de la langue et des lettres.
En dernier lieu, P. Pierron critique le travers de la pièce de théâtre de la fête de fin d’année où l’on exhibe l’enfant beau diseur, se plaçant dans une perspective d’efficacité. L’objectif n’est pas de former des comédiens, rappelle l’auteur. Cette notion de pratique élitiste est reprisepar J.C. Lallias pour qui définir le théâtre comme discipline scolaire en appellerait à des spécialistes.
Transition juste et prometteuse…
Oui
Ce que l’enseignant doit faire ( mise en œuvre )
Ce qu’il peut faire faire ( objectifs )
Il s’agit plus d’enjeux que d’objectifs ici.
Oui
Insistez un peu plus sur le rôle du théâtre dans les apprentissages
Tiraillé entre ces diversesexploitations, il importe donc de préciser le contexte de légitimation du théâtre à l’école et d’en bien définir ses valeurs éducatives pour l’éducateur et l’apprenant.
Déjà, en 1995, J.C. Lallias déclarait que l’institution scolaire accordait petit à petit sa place méritée au théâtre depuis quinze ans. Ainsi ces préoccupations ne sont pas nouvelles. Il en précise le contexte de rentrée : unesituation de crise de l’école qui en appelle au théâtre pour résoudre des problèmes tel que des enfants réticents aux méthodes traditionnelles. Comme l’observe P. Pierron, la pédagogie Freinet avait depuis le début, favorisé ce mode d’expression global.
De plus, J.C. Lallias préconise une alliance nécessaire entre pédagogues et hommes de culture, ce qu’offre déjà et contrairement à…