Baudelaire, Correspondances, « Spleen et Idéal », Les Fleurs du Mal , 1857
Proposition de commentaire
I ] Dans ce poème, Charles Baudelaire expose sa vision du monde
IPP D’abord, une définitiondu monde qui se résume à une définition de la « Nature »
IA l’allégorie qui porte sur la « Nature » permet de montrer son importance, d’autant plus que le terme « homme » n’en prend pas ; en plus,allitération en [t], qui lie les termes « Nature , temple et est »dans une même sonorité IA La Nature est marquée par la spiritualité : on peut voir les termes du champ lexical du sacré « temple,pilier, forêt de symboles » ; de plus, « regards familiers » insiste sur cette divinité vivante, personnifiée par ses « paroles », ses « regards » IA un univers marqué par la permanence, car utilisationdu présent de l’indicatif à valeur de vérité générale. De plus, symbole de la forêt ancrée dans le temps.
IPP La place de l’homme se définit par rapport à la Nature
IA « y passe » montre le passagesans interruption : la forêt de symboles n’arrête pas l’homme, qui ne comprend pas ; en plus, de la passivité : position de COD « l’observent » IA de plus, incapacité non seulement de s’arrêter, maisaussi de comprendre : si les paroles sont « confuses », c’est parce que l’homme ne découvre pas les symboles à côté desquels il passe IA enfin, le caractère humain est marqué par l’éphémère : quelsens accordé au verbe passer ? Traverser? vivre ? passer sa vie ? Il est l’image de ce qui se poursuit sans perdurer.
IPP Le monde définit par Baudelaire est un monde cohérent
IA C’est un mondesolide, à l’image du temple soutenu par des piliers : marques d’équilibre ; c’est un lieu double : les adjectifs « ténébreux, vastes et profonds » peuvent à la fois désigner un univers physique, concretpar l’espace qu’il occupe, mais aussi un univers abstrait, car intellectuel et spirituel IA C’est un univers qui est au-delà des contradictions humaines : malgré l’antithèse entre « nuit » et «…