Présentation orale de l’analyse d’un poème.
Biobibliographie de Théodore de Banville :
Théodore de Banville est un poète français né le 14 mars 1823 à Moulins, dans l’Allier, mort le 13 mars 1891, à Paris, à son domicile rue de l’Éperon et qui est enterré au cimetière du Montparnasse. Il fut un des chefs de file de l’école parnassienne. Banville professait un amour exclusif de labeauté et s’opposait à la fois à la poésie réaliste et aux épanchements romantiques, face auxquels il affirmait sa foi en la pureté formelle de l’acte poétique.
Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie, et fréquenta les milieux littéraires parmi les plus anticonformistes. Il méprisait la poésie officielle et commerciale, et fut l’adversaire résolu de lanouvelle poésie réaliste et l’ennemi de la dérive larmoyante du romantisme.
Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire, et devint une figure très importante du monde littéraire, devenant membre de la Revue fantaisiste où se retrouvent les poètes qui furent à l’ origine du Parnasse et de tous les mouvements du siècle.
En 1866 ilépouse Marie- Élisabeth Rochegrosse, et organise la première représentation de Gringoire. Il publie Les Exilés, recueil qu’il dédie à sa femme et qu’il considéra comme le meilleur de son œuvre.
Il fut l’un des auteurs les plus influents du monde des lettres, auteur de théâtre , poète de la seconde génération romantique et critique littéraire, et fut admiré et souvent imité par de jeunes poètes de la deuxième moitié du XIXesiècle.
Sa revue collective, le Parnasse contemporain, initia Rimbaud à la poésie de son temps. En 1870, celui-ci, âgé de 16 ans, envoya à Théodore de Banville un courrier auquel il joignit plusieurs poèmes afin obtenir son appui auprès de l’éditeur Alphonse Lemerre.
En novembre 1871, Théodore de Banville logea chez lui Rimbaud, mais dès le mois de mai, ce dernier exprime sa différencedans ses lettres, et en août1871, dans un poème parodique, exprime une critique ouverte de la poétique de Banville.
En 1872, avec son Petit Traité de poésie française, Banville se détourne peu à peu de la poésie à la suite d’un violent désaccord avec le symbolisme, c’est décidé, il rompt avec le courant symboliste. Il publie presque une œuvre par an tout au long des années 1880, et meurt àParis le 13 mars 1891, peu après la publication de son seul roman, Marcelle Rabe.
Théodore de Banville a particulièrement travaillé, dans ses œuvres, les questions de forme poétique, et a joué avec toutes les richesses de la poésie française. Il lui a été reproché d’avoir manqué de sensibilité et d’imagination, mais son influence salutaire permit à de nombreux poètes de se dégager de lasensiblerie mièvre qui survivait au véritable romantisme.
Voici quelques poèmes ou pièces de théâtre qu’il a écrit :
* 1842, Les Cariatides (poésie), salué par Charles Baudelaire.
* 1846, Les Stalactites (poésie)
* 1857, Odelettes et Odes Funambulesques (poésies), lui apportent la consécration et marquent une évolution vers plus de souplesse et de charme.
* 1866, Gringoire (pièce dethéâtre), comédie historique, dédiée à Victor Hugo, qui avait mis en scène un jeune poète dans Notre-Dame de Paris.
* 1866, 1871, 1876, participations au Parnasse contemporain.
* 1869, Les Occidentales
* 1873, Trente-six Ballades joyeuses.
* 1874, Rondels composés à la manière de Charles d’Orléans et Les Princesses (sonnets)
* 1881, Contes pour les Femmes.
* 1882, Mes souvenirs
* 1884, Conteshéroïques.
* 1885, Lettres chimériques et Socrates et sa femme.
* 1887, Madame Robert, contes
* 1888, Le Baiser
Œuvres posthumes :
* 1892, Dans la fournaise (poésies)
* 1917, Critiques
? Recueil de poèmes « Odelettes » :
Le poème à commenter, « A Théophile Gautier », est tiré du recueil Odelettes qui fut composé aux alentours de 1835 par Gérard de Nerval. Celui-ci y a…