Poussières interstellaires

Guide de recherche 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. Qu’appelle t?on le milieu interstellaire ? De quoi est constitué ce milieu ? Qu’appelle t?on la longueur d’onde ? Qu’est?ce que le domaine ultraviolet ? Qu’est?ce que le domaine infrarouge ? Comment l’existence des poussières interstellaires a?t?elle été découverte ? Quelle est la nature (composition chimique) de la poussière interstellaire ? Quels sont les effets de la poussière interstellaire sur le rayonnement des étoiles ? Qu’appelle t?on l’extinction par les poussières ? Qu’est ce que la polarisation Quelles sont les propriétés observées de la poussière interstellaire ? Quels sont les modèles de poussières interstellaires ? Comment sont?ils construits ? Quels sont les effets chimiques de la poussière (formation de molécules, etc.…) ? 1. On appelle le milieu interstellaire (M.I.) une région diffuse entre les étoiles et les galaxies. La matière de ce milieu est très faible en densité (inférieure à la densité de la plupart des gaz), mais joue un rôle primordial dans la formation des jeunes étoiles. Le milieu interstellaire constitue à peine 10% de la masse de notre Univers. 2.Ce milieu est constitué en majorité de gaz, plus précisément de l’Hydrogène atomique (H) ou moléculaire (H2), ainsi que de poussières interstellaires. Ce gaz et ces poussières se condensent, se regroupent et interagissent afin de créer certaines régions propres au M.I. comme les nuages diffus et moléculaires neutres, les nébuleuses gazeuses et planétaires ionisée, des bulles interstellaires et d’autres régions très chaudes du M.I. 3. La longueur d’onde (?) est la distance entre deux crêtes de même amplitude et de la même phase de la courbe périodique de cette dernière. 4. Le domaine ultraviolet est un rayonnement électromagnétique qui se situe juste au?delà du violet visible. Les longueurs d’onde attribuées à ce spectre sont de l’ordre de 5 nm à 300 nm. Ce rayonnement se divise en plusieurs groupes : proche, moyen, lointain et court, dont le troisième est très utile dans l’étude de l’Hydrogène interstellaire. 5. Le domaine infrarouge est également un rayonnement électromagnétique dont la longueur d’onde se situe entre 780 nm et 1 000 000 nm. Il est décomposé en 3 groupes : proche, moyen et lointain. Ce rayonnement est pratique dans l’étude des émissions thermiques d’un corps dues à des interactions entre ce dernier et le rayonnement externe. 6. Les poussières interstellaires sont omniprésentes dans l’univers, ainsi que dans notre propre galaxie. Leur distribution n’étant pas homogène, on les retrouve souvent dans les zones de naissance des jeunes étoiles. En observant la Voie Lactée de notre Galaxie, nous pouvons constater des zones sombres proches du centre du disque galactique. Le rayonnement des jeunes étoiles étant atténué par les poussières, nous observons des « troues » dans le ciel

étoilé. L’existence de ces régions peuplées de poussières intergalactiques a été mise en évidence par Robert J. Trumpler en 1930, qui a réalisé des mesures sur l’éclat et le rougissement des étoiles en rapport avec la distance observée. Il est tombé sur l’incohérence des données obtenues et en à déduit que « quelque chose » devait se placer entre l’étoile et l’observateur, pour que la lumière paraisse beaucoup mois importante par rapport à la distance donnée. 7. Les poussières interstellaires sont constituées de Carbone (C), de Silicium (Si), d’Oxygène (O) (afin de former les noyaux en silicate et graphite). Leurs noyaux sont souvent recouverts d’une couche de glace (surtout à l’intérieur des nuages de gaz moléculaire, où les rayons cosmiques ont peu d’incident sur les grains) qui est composée de certaine molécules réactives comme le CO2, le H2O, le NH3 etc. 8. Les grains de poussières interstellaires interagissent avec la lumière des étoiles de trois …