Les Quebecois et leurs langues Par natasha Maria Gomes MA I
Une langue ni un patois est l’expression d’une culture. En Nouvelle France le processus de francisation s’affirmerapidement et les patois ou parlers disparaissent. Grace a la diversite d’origine des immigrants, l’ecart entre les parlers etait si vaste qu’il etait neccessaire de pratiquer une langue commune.
Uncertain nombre de facteurs, indéniables, ont favorisé cette unification linguistique.
– Le français du roy
Le français était la langue de l’administration royale, celle des fonctionnaires, desofficiers, et de l’armée. Tous les documents étaient rédigés en français et les ordres étaient donnés en «français du roy» aux soldats, dont un bon nombre de mercenaires (allemands et suisses).C’était également la langue du clergé, premier ordre social de la colonie: les ecclésiastiques, hommes ou femmes, ne s’exprimaient qu’en français, à l’exception des missionnaires, qui évangélisaient lesAmérindiens dans leur langue. Tous les marchands, commerçants et entrepreneurs français ne parlaient généralement que le français.
Dans les écoles, on enseignait la religion, les mathématiques,l’histoire, les sciences naturelles et le français, lequel, n’était pas encore enseigné en France aux «petites gens». Cet enseignement primaire ouvert à tous les habitants, contribueait a lafrancisation.
Le «marché matrimonial» des habitants de la Nouvelle-France, marquée par l’arrivée massive de quelque 900 filles du roi (ou «filles du Roy») etait entièrement gagné au français aumoment où s’ouvrit la décennie 1663-1673. Au plan linguistique, les filles du roi ont joué un rôle non négligeable au Canada, car c’est également par ces femmes que s’est propagée la langue française.C’etait la femme qui joue un role primordial dans l’initiation des enfants a la langue. Comme le plus grand nombre des immigrants vient de l’ile-de-France, on assiste dans la colonie a une…