Rapport de stage

RAPPORT DE STAGE
Effectué du mercredi 19 au samedi 22 février 2003.
Au cabinet du docteur vétérinaire Martine Y*** à Séméac.
Je remercie le docteur Y***
de m’avoir accueillie et aidée,
ainsi que Maryse, assistante
vétérinaire.
Nous étudierons successivement :
1) LE VETERINAIRE, DES ORIGINES A NOS JOURS.
2) LE LIEU DU STAGE.
3) MON ACTIVITE DANS L’ENTREPRISE.
4) CONCLUSION.
1) LEVETERINAIRE, DES ORIGINES A NOS JOURS :
SOINS VETERINAIRES : soins médicaux apportés aux animaux.
Les premières traces de soins vétérinaires remontent à la préhistoire, à l’époque où l’homme commence à domestiquer l’animal. On a, en effet, retrouvé des fossiles d’os fracturés et remis en place grâce à des éclisses.
Les premiers écrits sont égyptiens (2000 ans av JC) babyloniens (1700 ans av JC).Hippocrate puis surtout Aristote en Grèce s’intéressent aux soins vétérinaires, mais plutôt pour ce qu’ils peuvent apporter à la médecine humaine.
Cette science stagne au Moyen-Age (interdits religieux), le nom même de « veterinarius » disparaît, remplacé par le « mareschal » qui apporte tous les soins aux animaux.
Comme souvent, c’est l’armée, grande utilisatrice d’animaux (chevaux, boeufs,mulets…), qui va innover : par ordonnance du roi Louis XV, la première école militaire vétérinaire ouvre à Lyon en 1762.
Aujourd’hui, trois écoles forment les vétérinaires (Lyon, Toulouse, Maison-Alfort) en cinq années après le bac. Au nombre de 13500, ils exercent pour la plupart en cabinet libéral (que nous allons étudier) mais certains sont fonctionnaires d’état (surveillance sanitaire destroupeaux, « services vétérinaires »…), d’autres, salariés de droit privé, sont employés dans l’industrie et la recherche (pharmaceutique essentiellement).
Les docteurs vétérinaires sont affiliés à un Conseil de l’Ordre qui surveille la déontologie, c’est-à-dire la bonne pratique technique et morale de la profession.
2) LE LIEU DU STAGE :
a) Nature, statut et fonction de l’entreprise :
Le docteurY*** exerce son activité sous le statut de profession libérale. Cela signifie qu’elle est autonome, responsable, tenue à une obligation de moyens, mais non de résultats.
Elle est tenue au secret professionnel.
De droit privé, elle peut être réquisitionnée par les pouvoirs publics en cas de besoin (catastrophe, épidémie, expert près les tribunaux…).
Toutes les professions libérales médicales etparamédicales relèvent du secteur tertiaire et sont imposées (sauf les pharmaciens d’officine) au titre des bénéfices non commerciaux.
Un docteur vétérinaire est rémunéré par des honoraires perçus pour les soins, interventions chirurgicales et, s’il vend des médicaments ou autre (produits d’hygiène animale…) dans son cabinet, le chiffre d’affaires de ce commerce doit être inférieur à celui deshonoraires.
b) Le fonctionnement : personnel, localisation, moyens et relations extérieures : Mme Y*** est chef d’entreprise et emploie deux assistantes vétérinaire à temps partiel qui ont pour mission l’accueil de la clientèle, les soins pré et post opératoire, le secrétariat.
Le cabinet est situé route de Toulouse à SEMEAC, idéalement placé à l’entrée de la ville, sur un grand axe routier maisfacile d’accès et de stationnement.
Les locaux, de plain pied, se répartissent en une salle d’attente, deux de consultation, une d’opération, un bureau et un petit chenil.
Dans cet espace, suffisant, règne une ambiance et une hygiène comparable à celle d’un cabinet médical.
Le matériel utilisé s’apparente à celui utilisé par les médecins. La salle d’opération n’est pas équipée pour les grosanimaux.
Mme Y*** a deux types de fournisseurs :
Les délégués vétérinaires qui l’informent des nouveautés en matière de médicaments et prennent ses commandes qui lui seront livrées par messagerie,
Et les représentants « para-vétérinaires » vendant des produits d’hygiène, de nourriture… pour animaux.
Ces commerciaux représentent des sociétés très puissantes souvent multinationales (Aventis, Nestlé,…