Recueil de citations à apprendre
Fin de Partie Samuel Beckett
(Cécile)
Citation à la fin de L’Innommable, « il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer ».
Donc Courage !
A classer par thèmes par arguments.
( métathéatralité, vanité, mort, rire, tragique, dialogue, mise en scène … etc.)
( Première grande didascalie :
Noter les mouvements d’échiquier, mouvement ducavalier qui se dirige vers les deux fenêtres, circonscrire l’espace est une nécessité pour le Beckett dramaturge dans Fin de partie et d’ailleurs une nécessité au théâtre en général. (« Trois mètres sur trois mètres sur trois mètres »)
Les « rires brefs » apparaissent dès le début de cette première grande didascalie
( Première réplique
Clov (regard fixe, voix blanche)
« Fini, c’est fini,ça va finir, ça va peut-être finir
Les grains s’ajoutent aux grains, un à un, et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas »
« à moi de jouer » relatif au titre Fin de partie.
Non, tout est a — ( baîllements) — bsolu, (fier) plus on est grand et plus on est plein. (un temps. Morne) et plus on est vide.
Hamm : « — Quelle heure est-il ?
Clov : — La même qued’habitude » P. 16
Hamm : « tu me quittes quand même
Clov : j’essaie. » P. 18
Hamm (outré) – je ne t’ai pas trop fait souffrir ?
Clov : — Si
Hamm (soulagé) – Ah ! Quand même !
(Un temps froidement) Pardon.
J’ai dit, Pardon.
Clov : — Je t’entends. Tu as saigné ? » P. 19 ( cf. page 25 les répliques sont répétées)
Nagg arrive page 21
Hamm : — Hors d’ici, c’est la mort. »
Personnagesmarqués pas la mort, la souffrance et le manque (nourriture, bouffer, tu auras faim, j’ai mal, il n’y a plus, ne pas s’asseoir, et l’autre ne peut pas se tenir debout)
Nagg : « t’occupe pas de mes moignons » P. 22
« on ne rit pas ? »
Clov « il n’y a plus de nature » P. 23
Hamm : « Mais nous respirons, nous changeons ! Nous perdons nos cheveux, nos dents ! Notre fraîcheur ! Nos idéaux !Clov : je te quitte j’ai à faire.
Hamm- dans ta cuisine ?
Clov : — Oui
Hamm – à faire quoi, je me le demande.
Clov : « je regarde le mur. »
Hamm : — le mur ! et qu’est-ce que tu y vois, sur ton mur ? Mané, mané ? Des corps nus ?
Clov : — je vois ma lumière qui meurt. »
Hamm (avec angoisse) « – Mais qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui se passe ?
Clov : — Quelque chose suit soncours » P. 26
Nell : — « Pourquoi cette comédie tous les jours » P. 27 + 47 ( Clov)
Hamm : si je dormais je ferais peut-être l’amour. J’irais dans les bois. Je verrais … le ciel, la terre. Je courrais. On me poursuivrait. Je m’enfuirais. (un temps) Nature ! (un temps) il y a une goutte d’eau dans ma tête. (un temps.) Un cœur, un cœur dans ma tête.
Nell « il ne faut pas rire de ces choses,Nagg. Pourquoi en ris-tu toujours ?
Nell : « rien n’est plus drôle que le malheur, je te l’accorde. Mais – »
Hamm : « Mais de quoi peuvent-ils parler, de quoi peut-on parler encore ? ( Frénétique) mon royaume pour un boueux ! (Il siffle. Entre Clov.) Enlève-moi ces ordure ! Fous-les à la mer !
Hamm : Il est mort naturellement, ce vieux médecin ?
Clov : il n’était pas vieux.
Hamm : Maisil est mort ?
Clov : — Naturellement.
Vertigineux dans le dialogue de sourd. Quiproquo entretient l’impression de circularité, que rien ne se passe, que la communication ne passe pas.
Hamm : « fais-moi faire le tour du monde ! »
Hamm : « Au-delà c’est … l’autre enfer. »
« si je pouvais le tuer, je mourrais content »
Faire attention à la concordance des temps avec la subordonnéeconditionnelle introduite par si. L’imparfait a une valeur itérative il exprime la durée, la répétition, l’habitude, la concordance des temps en français l’attache indéfectiblement au conditionnel présent, temps de la possibilité, du futur hypothétique, mais qui dans le présent n’existe qu’à l’état d’hypothèse (rien ne se passe pour de vrai)
On pourrait résumer la pièce à ce jeu sur les deux…