Réflexion sur la relation médecin- malade dans les médecines différentes

UNIVERSITE MONTPELLIER I

De ma pratique professionnelle à
une réflexion sur la relation médecin-malade
dans les médecines différentes

Mémoire présenté par Mr Daniel LEFRANC
Juin 1998

Diplome d’Université
Psychosomatique et thérapies de relaxationA Eliane,

qui a su nous accompagner durant
ces trois années ( déjà!) et
nous transmettre de nombreuses
notions dans le domaine de la PSY.

A tous les enseignants de la formation et en
particulier:

Mme Dumoulin, « Norma »
Mme Chabée Simper, « Sylvie »
Mr MazeranMme Froment
MmeTetrel
Mr Sirven
Mr Grenier

Sans oublier l’amitié de tous les membres du groupe:

Béatrice
Bernadette
Bernard
Claudine
Corinne
Danièle
Elsa
France
Inès
Jacky
Jacqueline
Jean
Jean-Claude
Marc
Marie-Jo
Nicolas

PLAN

1) Monparcours

Mes expériences, mon activité.
Mon malaise, la formation en psychosomatique.
Ma prise de conscience, origine de ce travail.

2) Description et analyse de ma pratique de l’Homéopathie.
Le cadre
Les patients
La consultation

3) Les différentes médecines:

– Homéopathie
– Acupuncture
-Médecine officielle
– Guérisseurs

4) Essai d’analyse de la relation médecin-malade dans les Médecines Traditionnelles.

– La demande
– L’écoute
– La réponse:
– en homéopathie
– en acupuncture
– chez les guérisseurs
– Le transfert

5) La conclusion de ce travail

6) Epilogue

Références bibliographiquesAnnexes

Mon parcours

Après une adolescence conflictuelle et un parcours mouvementé, marié à 21 ans, j’ai travaillé plusieurs années dans le batiment comme plâtrier – peintre, puis je suis entré « par hasard » en 1968 comme agent hospitalier -gardien dans un Hôpital Psychiatrique.
Le Bon Sauveur d’Albi, Hôpital Psychiatrique privé faisant fonction de public, énorme institution de plus de1200 lits, géré par des religieuses a été mon premier contact avec le milieu médical.

Je me souviens encore de mes premières journées de travail qui furent un véritable choc psychologique, face à la maladie, à la folie, à la misère humaine, à la vieillesse et à la mort. Après les cauchemars des premières nuits, je me suis petit à petit intégré à l’équipe soignante et j’ai découvert l’aide àl’autre, aussi bien en donnant à manger à un grabataire, que dans un soin d’escarre, une poignée de main, un simple regard ou un moment d’écoute .
Agent hospitalier en travail posté pendant plusieurs années, j’ai connu les grandes salles communes avec une rangée de lit de chaque côté, les cellules réservées aux états d’agitation, l’infirmerie en verre Sécurit, les camisoles de force et même,dans la chapelle, le mur séparant les hommes des femmes. Et partout dans l’Hôpital, le bruit des serrures et de la grosse clé que l’on prenait en début de poste et que l’on rendait en quittant le service.
En 1968 l’Hôpital Psychiatrique était dans une période d’évolution et le recrutement du personnel commençait à ne plus se faire sur la carrure des épaules, mais plutôt sur des critères demotivation, de psychologie, et d’études.

En septembre 1969 j’ai débuté mes études d’infirmier psychiatrique.
Travail dans les services de 6 heures à 14 heures pour le poste du matin et de 14 à 22 heures pour le soir. C’est à Saint Pierre, Saint Jean, Saint Vincent, etc…dans ces services de malades chroniques que j’ai appris les gestes de l’infirmier et surtout à me familiariser avec le…