Régionalisation

[pic] Royaume du Maroc
Faculté des sciences juridiques économiques et sociales
Université Hassan 2 Ain chock.
Casablanca.

La régionalisation au Maroc
Le Maroc veut créer son propre modèle.

Réalisée par :
LAMOUNI MOUNAIM
TAGHAZIT ABDELATIF
Ensemble 7
Tables des matières :

I. Notion générale.
II. Les régions actuelles du royaume.
III. Pourquoi unerégionalisation.
IV. Le programme de régionalisation marocaine.
V. Le plan Maroc vert : la nouvelle stratégie agricole au Maroc.
VI. Choix de la méthode.
VII. Cartographie socioéconomique régionale du Maroc (2004).
1. Analyse des indicateurs de développement régional et construction d’un repère synthétique
2. Cartographie socioéconomique régionale
VIII.chronologie du développement régional
1. Schéma du développement régional
2. Chronologie du développement régional (1994 et 1997-2004)
IX. indicateur composite de développement socioéconomique régional
X. conclusion
XI. références webographiques.

La régionalisation

La régionalisation est appliquée sous différentes formesà travers le monde. Mais le Maroc ne veut pas de régionalisation d’«importation».
Le souci d’instituer la régionalisation au Maroc ne date pas d’aujourd’hui. Les spécialistes s’accordent à préciser que le processus de régionalisation dans le royaume a pris sa première forme en 1971 avec la création de sept régions. Lié à la décentralisation administrative, ce processus a été renforcé en 1984,puis surtout en 1992. C’est alors que la région a été érigée au rang de collectivités locales. Lesquelles ont été considérées comme ayant une personnalité juridique propre et renforcées par des délégations décentralisées. Dans ce sens, le 19 novembre 1993, dans une lettre adressée à son ministre de l’intérieur de l’époque, Feu SM Hassan II avait affirmé que le système de la décentralisation «serait resté incomplet si parallèlement nous maintenions notre capitale comme seul centre des décisions administratives. Ce paradoxe qui aurait vidé de tout contenu réel notre politique de décentralisation ne nous a guère échappé. Ainsi avons-nous constamment invité nos ministres au niveau central d’abord à avoir des délégations régionales aussi étoffées que possible puis à élargir au maximum sansnuire au bon fonctionnement de l’administration les compétences de ces dernières».
Cependant, il a fallu attendre 2002 pour que la région soit considérée comme la base du développement économique. C’est dans cet esprit qu’ont été créées 16 régions. Mais ce n’est que quatre années plus tard, que la Loi de Finances a comporté, pour la première fois, une ligne budgétaire spécifiquement réservée auxrégions.
Par ailleurs, la nouvelle charte communale de 2002 a élargi les attributions des conseils communaux. Elle a aussi établi un statut des élus et institué un statut spécial pour les grandes agglomérations urbaines dans l’esprit de «l’unité de la ville».
Fort de ce cumul de réformes graduelles, SM Mohammed VI veut aller encore plus loin, en accordant à la région de plus grandes prérogativeslocales. Certains analystes, comme Rachid Benmokhtar, président de l’université Al Akhawayn et coordinateur du rapport sur le «Cinquantenaire de l’indépendance», avait affirmé que le modèle des autonomies espagnoles constitue un «bon exemple» dont le Maroc pourrait s’inspirer pour développer son système de régionalisation. D’autres pensent au système des Landers allemands. D’ailleurs, pour qu’ilspuissent découvrir ce modèle, Feu SM Hassan II avait envoyé en mission d’étude notamment les leaders syndicaux d’alors qu’étaient Noubir Amaoui et Abderrazzak Afilal. D’autres analystes voient en le modèle des régions françaises un bon exemple à imiter, d’autres encore penchent vers l’exemple portugais. Seulement, le discours royal du 6 novembre dernier qui a lancé ce nouveau chantier d’une…