Responsabilité sociale chez usmed

Que pensez-vous de la façon dont USMed s’acquitte de ses devoirs en matière d’éthique et de responsabilité sociale?

Grâce à la mondialisation des marchés, il est possible de tirer parti de marchés plus nombreux et plus vastes dans le monde. Cela signifie que l’on peut avoir accès à davantage de capitaux et de ressources technologiques, que les importations sont moins coûteuses et que lesdébouchés pour les exportations sont élargis. Pour USMed le fait de s’être établi au Mexique leur permet de profiter de lois favorables et d’une main-d’œuvre à bon marché. USMed à des responsabilités économiques et il est évident que l’entreprise et ses gestionnaires ont l’obligation de répondre aux besoins financiers de ses actionnaires en veillant à maximiser le rendement et les bénéfices del’entreprise. Par contre, en prenant en considération les faits relatés par Angélica Garza dans son expérience de travail, cela porte à croire que les dirigeants d’USMed ne s’acquitte pas totalement de ses devoirs en matière d’éthique et de responsabilités sociales.

Tout d’abord, il y a des entreprises qui prennent en considération le principe de responsabilité sociale dans leur fonctionnement ententant de répondre aux besoins et attentes de tous les partis concernés. On peut définir la responsabilité sociale comme l’obligation morale pour une entreprise d’aider à la résolution de problèmes sociaux ou de voir à certains besoins de la société. Dans certaine maquilas, il existe un grand fossé entre ce qui est légalement requis et ce qui se passe sur le terrain. Cette situation est le résultatd’un manque de financement dont souffrent les organismes administratifs chargés de l’inspection et du contrôle des sites. Dans le cas d’USMed, rien n’indique qu’ils ne respectent pas les lois américaines et mexicaines relatives aux conditions de travail et sur l’environnement. Par contre, en observant les faits relatés par Angélica, on peut croire que le climat organisationnel ne devait pas êtretoujours agréable pour elle et pour les travailleurs mexicains. Dans le contexte actuel de la mondialisation, les firmes multinationales se trouvent souvent confrontées à plusieurs types de conflits qui sont non seulement le résultat des différences des normes et standards d’affaires, mais aussi des différences culturelles qui caractérisent les nations. Les mexicains vivent dans la crainte et laméfiance face aux américains qui les menaces souvent de les congédier pour n’importe quelle raison. Cela complique le travail d’Angélica, car il n’y a pas un climat organisationnel propice à un bon rendement, il y a beaucoup de malentendus et de problèmes. Il y a aussi beaucoup de confrontation et de différent entre Angélica et les autres travailleurs, car il n’y a pas eu de période de préparationétablie par les gestionnaires. Personne n’était réellement préparé à cette expérience. Angélica a vécu les étapes de l’adaptation d’un travailleur expatrié, mais elle n’a pas eu le soutien et l’assistance nécessaire pour bien être en mesure de s’adapter à ses changements rapidement et efficacement. Si au contraire, l’entreprise prendrait davantage soin de son environnement, il en résulterait une plusgrande prospérité à long terme. Les travailleurs auraient une qualité de vie plus agréable au travail, il y aurait de forte chance que la productivité augmente et on peut supposer qu’il y aurait une rotation moins importante du personnel. USMed n’a pas agis de la bonne manière en n’adoptant aucune mesure pouvant pallier aux problèmes sociaux possibles. Les maquiladoras créent des emplois là où elless’implantent, mais elles ne créent pas de croissance qualitative. Leur production est exclusivement tournée vers l’exportation. Il faudrait que les maquiladoras vendent la production localement, USMed appliquerait au maximum le principe de responsabilité sociale. Avec les éléments soulevés par Angélica on peut comprendre que l’organisation n’oriente pas ses activités de manière à servir…