Après Volvo, c’est le tour de son compatriote Saab de passer sous pavillon chinois.
Le constructeur Saab a signé partenariat avec le groupe Hawtai (dont la capacité de productionannuelle est de 350.000 véhicules).
Un an après son rachat par le fabricant de voitures de luxe néerlandais Spyker Cars, le suédois Saab connaît de grosses difficultés. Laproduction de Saab est arrêtée depuis plusieurs semaines en raison de l’incapacité du groupe à payer ses fournisseurs, qui ont du coup cessé de livrer leurs produits au constructeur.Premièrement, la marque a passé un accord de financement de 30 millions d’euros avec le fonds d’investissement Gemini et elle a également tiré 29,1 millions d’euros sur un prêtde la Banque européenne d’investissement (BEI).
Saab a signé un partenariat avec le groupe automobile Hawtai. Ce dernier reprendra 29,9% du capital de Spyker, propriétaire de Saab,en investissant 150 millions d’euros au total, dont les 30 millions du crédit.
Cet accord portera sur des alliances stratégiques et joint-ventures dans les domaines de laproduction, de la technologie et de la distribution sur le marché chinois.
Par ce biais, Saab s’ouvre donc une porte d’entrée sur le marché chinois et permettra à son partenaire debénéficier de technologies. La production destinée à ce marché y sera assurée sur place.
« Nous avons trouvé le bon partenaire pour développer les activités de Saab et construire unerelation solide », a déclaré Victor Muller, directeur général de Spyker, à l’agence Reuters.
Malgré ces bonnes nouvelles, il reste que la situation demeure précaire et que ce n’estpas nécessairement la fin de ce pénible chapitre de l’histoire de Saab. C’est pourquoi Spyker Cars continue ses démarches auprès de l’homme d’affaires russe Vladimir Antonov.