Sea of tranquillity(expo argos 2011)

Sea of tranquillity

Après avoir acheté le ticket d’entrée, j’ai osé dépasser le seuil qui séparait la lumière et l’obscurité.
C’était se plonger dans le monde que Hans Op de Beek avait créeautour de son oeuvre.
Un court couloir et puis tout à coup on était dans un autre lieu, indépendant dans tout ce qui se passait à l’extérieur. Des tableaux d’aquarelle disposés sur les murs donnaientl’impression d’être des fenêtres donnant sur la mer..
Au milieu de la première moitié de la petite salle, un bateau à échelle réduite flottait sur les eaux foncées d’une nuit étoilée.
Un autre maquettemontrait des containers déserts illuminés par des lampes qui lui donnaient un air mélancolique.
Si on regardait par des fissures entre les murs de cette maquette, on voyait le bateau qui semblaits’éloigner d’un port, et le tableau en face avec l’horizon océanique lui donnait encore plus de panorama, et on pouvait imaginer toute sorte d’histoires de personnes qui partaient, et de personnes quirestaient…
Les deux sculptures hyperréalistes du personnel de bord, les boites dans les coins, les cordes, la vaisselle exposées ou jetées, semblaient exposées comme des «échantillons» de ce bateau,et la salle elle-même, avec les tableaux, semblait un évocation de les vues qu’on pourrait avoir dans son intérieur.
A la fin de la salle, caché par un fausse paroi, on projetait le video «sea oftranquillity».
Excellentes images en 3-D mélangées avec des acteurs réels(ou pas?) qui franchement ont fini par mettre en doute absolument tout ce que je voyais. En regardant cette video, je cherchaistoujours des détails qui démasqueraient le faux ou le vrai, et en faisant cela, je me perdais dans les mouvements des personnages (les mêmes que les sculptures) qui en se répétant, attiraientl’attention sur la beauté du mouvement lui-même, en donnant une tout autre dimension esthétique et plastique.
L’enchantement était finit quand j’ai dû quitter la salle, mais je pense que j’y penserai…